Les films programmés

Hommages

Philippe Faucon

Sabine, Samia, Fatima et Amin sont les personnages inoubliables et émouvants qui habitent le cinéma de Philippe Faucon. 8 films sensibles et délicats qui interrogent notre société sur le sort qu’elle réserve aux plus fragiles.

Aki Kaurismäki

L’intégrale en 17 films du réalisateur le plus rock ‘n’ roll du cinéma européen ! Un univers rêveur et utopique, à la mélancolie burlesque.

En collaboration avec la Cinémathèque de ToulousePyramide Films, l’Ambassade de Finlande et la Finnish Film Foundation

Lucrecia Martel

L’intégrale des films de la figure du nouveau cinéma argentin, Lucretia Martel dont son nouveau film Zama, présenté en avant-première

Rétrospectives

Ingmar Bergman

Le centenaire de la naissance du maître du cinéma suédois fêté à travers 20 longs métrages restaurés dont Sourires d’une nuit d’été qui a inspiré l’affiche de cette édition. Une oeuvre monumentale ponctuée de classiques du cinéma moderne commentée chaque jour par un critique lors d’un « Parcours Bergman ».

Robert Bresson

Rétrospective intégrale des 13 films de cet auteur unique et dont les films, ainsi que les écrits, ont profondément influencé de très nombreux cinéastes, d’Andreï Tarkovski à Martin Scorsese, en passant par Olivier Assayas et Eugène Green.

Les drôles de dames du cinéma muet

Clara Bow, Marion Davies, Colleen Moore, Beatrice Lillie ou Ossi Oswalda sont quelques-unes des épatantes actrices, trop méconnues, des années 20, mises à l’honneur en 9 films accompagnés au piano par Jacques Cambra.

Retour de flamme

Un programme proposé par Serge Bromberg autour des Drôles de Dame du cinéma muet.

Du côté de la Bulgarie

12 films, dont 8 inédits en France, portraits sans complaisance qui témoignent de la vitalité de La Bulgarie et sa nouvelle génération de cinéastes qui, à travers la fiction ou le documentaire, révèlent les blessures de la société bulgare : la corruption, l’emprise de la mafia, la misère sociale, l’héritage post-communiste… 

 

Animation

Theodore Ushev

8 courts métrages de l’un des plus prolifiques cinéastes d’animation, Theodore Ushev, canadien d’origine bulgare qui travaille les formes et les couleurs et réinvente le graphisme pour réaliser des films hypnotiques, poèmes surréalistes et musicaux.

Nick Park et les studios Aardman

Le meilleur de l’animation pour petits et grands avec les créateurs géniaux de Wallace et Gromit, Shaun le mouton et de bien d’autres troublantes créatures.

Fondés en 1972 à Bristol, en Grande-Bretagne, par Peter Lord et David Sproxton, les studios d’animation Aardman se sont imposés sur la scène internationale, notamment grâce à Nick Park, dès 1989, avec le succès d’Une grande excursion, film en plasticine (sorte de pâte à modeler) qui mettait pour la première fois en scène les personnages de Wallace, bricoleur compulsif, et son adorable chien Gromit, muet mais toujours à l’écoute des lubies de son maître. Par la suite, de nombreux autres héros sont entrés dans la légende – dont Shaun le mouton – qui ont chacun rencontré l’enthousiasme d’un vaste public. Récompensés par de très nombreux prix, les Studios Aardman perpétuent un type d’animation en volume, à travers des productions ambitieuses mais toujours au service de scénarios délirants et de personnages inventifs et pleins d’humour.

D'hier à aujourd'hui

De persona

Une séance de cinéma expérimental proposée par Braquage

Le film Persona d’Ingmar Bergman regorge de recherches plastiques et cinématographiques pour faire ressentir les émotions internes des personnages « inscrits dans la blancheur » comme le précise le cinéaste. En déclenchant son « projecteur intérieur », Bergman s’engouffre dans les profondeurs des images inventées depuis ses origines par le cinéma. Brûlure, défilement, montage, collage, apparition… formes fondamentales du cinéma trop souvent mises de côté. Bergman leur donne une forme, une nécessité dans ce film, et dévoile « des secrets sans mots que seul le cinéma peut découvrir ». La programmation de films expérimentaux De Persona sonne comme un écho à ces recherches plastiques et cinématographiques, à travers des films qui peuvent répondre et compléter les préoccupations bergmaniennes.

D'hier à aujourd'hui

Ici et ailleurs

Longs métrages

Courts métrages

4 courts métrages dont un en réalité virtuelle !

Le cinéma québécois

L’actualité du cinéma québecquois à l’occasion les 50 ans de l Office franco-québecois pour la Jeunesse

Portraits d'artiste

Six artistes en plein travail : Picasso dans le chef-d’oeuvre de Clouzot, Philip Glass et John Cage par Peter Greenaway, mais aussi Marina Abramovic assise plus de 700 heures au MoMA et Andy Goldsworthy merveilleux sculpteur de la nature, précurseur du land art.

Films d'école

Le CRÉADOC (Documentaire de création) est une filière de l’université de Poitiers à Angoulême, dédiée aux auteurs et réalisateurs et spécialisée dans l’écriture de création et la réalisation documentaire.

L’EMCA (École des Métiers du Cinéma d’Animation) à Angoulême prépare ses étudiants à la pratique des métiers du cinéma d’animation. Elle vise à une parfaite maîtrise des outils numériques et traditionnels propres au cinéma d’animation à travers la réalisation de courts métrages. En 2018, un groupe de
8 étudiants de l’EMCA mène des ateliers de réalisation de films d’animation à la Maison Centrale de Saint-Martin-de-Ré, encadré par une intervenante.

  • Le Corset (2018) Stéphanie Locatelli, Émilie Tronche, Benoît Michelet, Islena Neira Lacosta
  • Maja (2018) Sara Cincurova, William Petit, Ramzi Safi
  • Le Papier (2018) Anne-Sophie Pyvka, Florine Paulius, Mina Convers, Baptiste Glevarec

Pour les enfants

Une programmation dédiée aux enfants, des tout-petits aux plus grands.

3 séances par jour, des animations autour des films et un goûter, tous les jours et pour tous les âges.

Le programme complet des séances pour enfants et calendrier des projections à télécharger ici.

Musique et cinéma

Leçon de musique Béatrice Thiriet

Leçon de musique avec Béatrice Thiriet animée par Stéphane Lerouge en présence de Dominique Cabrera

Lecture musicale Pasolini

En 2015, Virginie Despentes montait sur scène avec le groupe Zëro pour donner voix au Requiem des innocents de Louis Calaferte. Un timbre envoûtant, une véritable « présence ». C’est à présent à Pasolini qu’elle a souhaité donner / rendre la parole. Elle a convié Béatrice Dalle et, bien sûr, les membres du groupe Zëro. Ensemble, ils revisitent en musique l’œuvre littéraire de Pier Paolo Pasolini. Et de redécouvrir combien l’Italie de l’après-guerre, vue par cette figure on ne peut plus subversive, a quelque chose à nous apprendre de notre pays aujourd’hui et maintenant.

« Virginie Despentes, Béatrice Dalle et le groupe Zëro plongent dans l’œuvre de Pier Paolo Pasolini. Cette expérience de l’extrême repousse les limites de la voix, des mots et du son comme le sulfureux auteur italien le fit en son temps. » Yann Perreau, Les Inrockuptibles, 29 juin 2017

Une coproduction Festival Les Émancipées (Scènes du golfe de Vannes) et La Maison de la Poésie

Création ciné-concert Zëro

Sorti en 2008, Cloverfield de Matt Reeves fait sensation. Lors d’une fête de quarantenaires, filmée par le vidéaste Hub, une quarantaine d’invités vont se retrouver plongés dans un New York en plein chaos, envahi d’aliens pas vraiment pacifistes… Et les images de Hub vont témoigner de tout ce cataclysme.

« Cloverfield est un “found footage”, genre dont les prémices remontent aux années 1960-1970 avec Peter Watkins (Punishment Park, La Bombe…) ou Ruggero Deodato (Cannibal Holocaust). Le spectateur est censé assister à la projection d’un film amateur retrouvé. Il n’y a généralement pas de musique. Nous avons relevé le défi en adaptant notre façon de travailler. Nous y interprétons, en direct, une musique parfois immersive, parfois violente, en parfait accord avec l’extrême densité de la bande son de ce blockbuster. » Eric Aldéa / Zëro

Création ciné-concert GaBLé ComiCoLor

Après un premier ciné-concert en 2014 au Louvre à l’invitation de Rubin Steiner, GaBLé a décidé de se lancer dans la création d’un nouveau spectacle autour de la série ComiColor d’Ub Iwerks, composée de dessins animés de 7 à 8 minutes en couleur très souvent inspirés de contes (Sindbad le marin, Tom Pouce, Les Musiciens de Brême…), créés dans les années 1930.
Les boucles d’animations d’Ub Iwerks et son univers très poétique répondent aux samples et aux instruments bricolés de GaBLé pour créer un spectacle singulier mêlant la beauté formelle de l’animation et la musique folk électronique.

Une coproduction AMC & Les Tontons Tourneurs, Clair Obscur / Travelling et Antipode MJC Rennes

Une nuit avec Christopher Walken

La traditionnelle Nuit blanche est dédiée à l’immense acteur Christopher Walken.
3 films plus un cornet de glace offert sous les étoiles !

Exposition Stanislas Bouvier

Exposition, en gare de La Rochelle, des affiches du festival peintes par Stanislas Bouvier.

Depuis vingt-huit ans, Stanislas Bouvier, peintre et illustrateur, affichiste officiel du Festival, se propose, avec l’élégance et la grâce d’un classicisme d’avant-garde, de restituer l’évidence du songe et la précision du rêve éveillé. Son univers un brin inquiétant, entre le clair et l’obscur, évoque le théâtre de l’absurde ou les gravures surréalistes.

Du LUN 18.06.18 au LUN 09.07.18

À LA GARE SNCF DE LA ROCHELLE

Entrée libre

Le festival toute l'année

Ateliers ciné-concerts

Atelier ciné-concert sur les films d’Alice Guy

Quatre films d’Alice Guy sont accompagnés au piano par les élèves des options L Cinéma de la Région Nouvelle-Aquitaine, dans le cadre d’un atelier de création ciné-concert animé par le hautboïste Christian Paboeuf.

Atelier ciné-concert des élèves du Conservatoire

Le film Sure-Mike, restauré par Lobster Films et un montage filmique, proposé par Trafic image sont accompagnés par les élèves de l’atelier ciné-concert du Conservatoire de Musique et de Danse de La Rochelle sous la direction de Sabrina Rivière.

Films produits par le festival

Parallèlement au travail de programmation qui constitue le cœur de son activité, le Festival International du Film de La Rochelle élargit, édition après édition, le champ de ses missions : activités pédagogiques à destination de tous les publics, accompagnements d’artistes, développement du volet professionnel de la manifestation.

À travers de multiples collaborations, le Festival contribue à la sensibilisation des jeunes spectateurs et offre un accès privilégié aux pratiques cinématographiques à travers différents dispositifs s’adressant aussi bien aux étudiants en cinéma les plus naturellement concernés qu’à celles et ceux qui sont souvent, pour de multiples raisons, éloignés de la culture cinématographique.

Il accueille chaque année plusieurs cinéastes en résidence pour des réalisations de courts métrages, écrits et tournés dans l’agglomération rochelaise et au-delà.

Carrefour professionnel, il favorise la réflexion collective par de nombreuses rencontres organisées tout au long des dix jours du Festival et s’investit dans des partenariats avec d’autres manifestations.