Pendant 2 ans, la lutte des salariés et des spectateurs du cinéma Le Méliès a agité la ville de Montreuil, en banlieue parisienne. Ceux qui nous restent restitue la mémoire et la vitalité de ces moments de grève, de rage, d’espoir et rend hommage aux films qui nous font vivre.
« En discutant avec les uns et les autres (membres de l’équipe du Méliès, spectateurs actifs et passifs dans leur soutien au mouvement), j’ai vu et entendu à quel point le cinéma était important dans leur vie et à quel point cet endroit, le Méliès, était un repère, un refuge. Un lieu de vie, tout simplement. De cela, ils étaient devenus orphelins. L’amplitude et la force du soutien à la “lutte” viennent en bonne partie de ce manque. »
Abraham Cohen