Wallace se fait laveur de carreaux. Un jour, avec Gromit, alors qu’il nettoie la vitrine d’une marchande de laine, il en tombe amoureux ! Mais Gwendolène a un chien, agressif et menaçant, qui pourrait bien être pour quelque chose dans la disparition des moutons de la région.
« Une référence espiègle à Sherlock Holmes rappelle au spectateur que l’enquête et le goût du mystère sont au cœur de ces épisodes. Car l’univers de Wallace et Gromit n’est pas si enfantin que cela : il laisse entrevoir des peurs d’adultes (assassinats, enlèvements, trafics en tout genre) pour mieux les désamorcer via le grotesque de ses héros, dans un aller et retour constant entre inquiétude et drôlerie. Comme Shaun le mouton (qui fait sa première apparition remarquée dans Rasé de près), l’imaginaire Aardman se nourrit de tout, d’où une débauche de références parodiques qui vont de Snoopy (la magistrale poursuite aérienne de Gromit) à Alien (Fluffy luttant contre sa maîtresse à l’aide d’un chariot tracteur dans Un sacré pétrin), sans oublier Terminator. »
Nicolas Brarda, critikat.com, 7 novembre 2017