Central do Brasil

Walter Salles

Brésil — fiction — 1998 — 1h45 — couleur — vostf

Scénario Marcos Bernstein, João Emanuel Carneiro Image Walter Carvalho Musique Jacques Morelembaum, Antonio Pinto Montage Felipe Lacerda Production Video Filmes Source Les Films du Camélia Interprétation

Fernanda Montenegro, Vinicius de Oliveira, Marília Pêra, Sola Lira, Othon Bastos, Otávio Augusto, Steila Freitas

À la gare de Rio de Janeiro, Dora, institutrice à la retraite, gagne sa vie comme écrivain public. Aigrie et peu scrupuleuse, elle jette tout simplement les lettres qui lui semblent vaines. D’autres, comme celle adressée au père du petit Josué, attendent un meilleur jour dans un tiroir. Quand sa mère meurt, renversée par un bus, Josué revient voir Dora. Entre la vieille dame indigne et le gamin de 9 ans s’établit peu à peu une vrai relation.

« De la métaphore des lettres en souffrance au ballon de foot dribblé dans des rues toutes identiques, le mouvement emballé par Walter Salles entraîne avec lui plus qu’un récit émouvant à force de tension retenue : on y perçoit peu à peu que s’y joue quelque chose de plus urgent. De la métropole carioca au Sertao, Central do Brasil célèbre les retrouvailles d’une cinématographie avec un espace et une histoire. Il exhale le souffle d’une ouverture lumineuse qui serait celle du cinéma lui-même renouant avec un pays, en même temps que ce pays, le Brésil, renouerait avec un avenir. »

Jean-Michel Frodon, Le Monde