Maj-Britt Nilsson, Birger Malmsten, Alf Kjellin, Georg Funkquist, Annalisa Ericson, Renée Björling, Stig Olin
Au cours d’une répétition du Lac des cygnes, Marie, danseuse étoile, reçoit le journal intime d’Henrik, son premier amour, mort accidentellement sous ses yeux treize années auparavant. À cause d’une panne de courant providentielle, la répétition est reportée et Marie, très troublée, prend alors un bateau qui la conduit tout près, sur les lieux de ses souvenirs.
« Dans l’histoire du cinéma, il y a cinq ou six films dont on aime à ne faire la critique que par ces seuls mots : “C’est le plus beau des films !” Jeux d’été est le plus beau des films. Jeux d’été c’est l’obsession d’un soir confiée à de la pellicule, une page de journal intime ; c’est la liberté créatrice du poème au cœur de la production cinématographique et de ses contingences. Dans Jeux d’été, il suffit d’un regard à son miroir pour que Maj-Britt Nilsson parte, comme Orphée et Lancelot, à la poursuite du paradis perdu et du temps retrouvé. »
Jean-Luc Godard, Cahiers du cinéma, août 1958