Ossi Oswalda, Ferry Sikla, Margarete Kupfer, Kurt Götz, Victor Janson
Profitant de l’absence de son oncle, Ossi, garçon manqué, décide de vivre comme un homme. Elle s’habille en conséquence et s’aperçoit que cela comporte aussi des désagréments. Avant de partir, son oncle a chargé le Dr Kersten de veiller sur elle, et, si besoin, de la « mater ». Au cours d’un bal, Ossi, travestie en homme, rencontre son nouveau tuteur et s’enivre avec lui. Au moment de se quitter, ils s’embrassent, sans s’apercevoir que le cocher a interverti leurs adresses.
« Je ne voudrais pas être un homme est une pochade enlevée avec style. Ossi Oswalda se déguise pour révéler le désir d’un homme. Sa libération a de savoureux accents féministes avant l’heure. L’ambiguïté du changement de sexe apporte une note réjouissante, les meilleures scènes étant celles où Ossi, au début, découvre les inconvénients d’être un homme, et le retour des fêtards, lorsque son compagnon l’embrasse sur la bouche sans complexe, tout en le prenant pour un garçon. On songe déjà au Victor Victoria de Blake Edwards. »
N.T. Binh et Christian Viviani, Lubitsch, Éd. Rivages/Cinéma, 1991