Eva Dahlbeck, Ulla Jacobsson, Gunnar Björnstrand, Björn Bjelvenstam, Jarl Kulle, Harriet Andersson, Åke Fridell, Naima Wifstrand
L’avocat Fredrik Egerman, un séduisant veuf quadragénaire, vient d’épouser la jolie Anne qui a l’âge de son fils Henrik, étudiant en théologie. Mais son ancienne maîtresse, Désirée, est de retour en ville : comédienne renommée, elle joue au théâtre et Fredrik se précipite chez elle, sous la pluie, pour lui confier ses malheurs conjugaux. Ces confidences réveillent en Désirée son intérêt pour lui.
« Sourires d’une nuit d’été fut objectivement le meilleur film présenté à Cannes, c’est-à-dire le plus complet, le plus intelligent et en même temps le plus divertissant à voir. Sourires d’une nuit d’été qu’on jurerait adapté d’une excellente comédie rose et noire où il y aurait tout à la fois de Marivaux, de Strindberg et d’Anouilh est en réalité tout entier écrit par Bergman. Poésie et érotisme, humour et mélancolie, grâce des images, admirable direction des acteurs, tout concourt à faire de Sourires d’une nuit d’été, sorte de Règle du jeu suédoise, une manière de chef-d’œuvre. »
Jacques Doniol-Valcroze, Cahiers du cinéma, juin 1956