Gene Wilder, Zero Mostel, Dick Shawn, Kenneth Mars, Lee Meredith, Estelle Winwood, Renée Taylor, Christopher Hewett
Max Bialystock est un producteur déchu de Broadway, toujours en quête de gloire et d’argent. Son comptable et ami Leo Bloom lui soumet l’idée d’une extraordinaire arnaque : monter un très mauvais spectacle grâce aux dons de personnes âgées et s’enfuir avec tout le magot le soir de la première. Max met alors sur pied la pire comédie qui soit : Printemps pour Hitler.
« Pour son coup d’essai, Mel Brooks réussit un coup de maître. Dans cette première entreprise, il fait surgir sur l’écran, grâce à son mauvais goût acharné, des personnages burlesques et monstrueux d’un haut relief comique. Extraordinaires numéros de Kenneth Mars dans le rôle du nazi nostalgique et de Dick Shawn en Hitler psychédélique. Accessoirement, la versatilité du public et les hasards imprévisibles du succès dans le monde du show business figurent parmi les ressorts de cette farce énorme et grinçante. »
Jacques Lourcelles, Dictionnaire du cinéma, Éd. Robert Laffont, 1991