Une femme douce

Robert Bresson

France — fiction — 1968 — 1h45 — couleur

Scénario, adaptation, dialogues Robert Bresson, d’après La Douce de Fedor Dostoïevski Image Ghislain Cloquet Musique Jean Wiener Montage Raymond Lamy Production Les Films Paramount, Parc Film, Marianne Source Les Acacias Interprétation

Dominique Sanda, Guy Frangin, Jeanne Lobre, Claude Ollier

Un homme veille près du corps de sa femme qui vient de se donner la mort. Sous le regard de leur vieille servante, il se remémore leur passé : la jeune fille pauvre qu’il épouse, les malentendus qui s’installent. Blessée par sa froideur et sa jalousie, sa femme s’est enfermée dans le silence.

« Ce n’est pas l’histoire, somme toute assez banale, des deux jeunes mariés qui m’a attiré. C’est la possibilité d’une confrontation constante, d’une juxtaposition continuelle de deux images : l’image de la jeune femme morte et l’image de la jeune femme vivante. Et l’écriture cinématographique qui en découle. Ce ne sont pas des retours en arrière, des flash back, c’est tout autre chose. C’est la confrontation de la mort et de la vie. »

Robert Bresson, Bresson par Bresson, Éd. Flammarion, 2013