Les films programmés

Hommages

La famille Makhmalbaf

Le cinéma géorgien aujourd'hui

Les trésors des studios d'art de Shanghaï

Films d’animation chinois, trésors des Studios d’Art de Shanghaï. Des films d’une créativité et d’une poésie rares par des animateurs qui empruntent autant à la peinture qu’au théâtre d’ombres chinoises.

Rétrospectives

Louis Feuillade et Musidora

À l’occasion des 120 ans de Gaumont, Fantômas, Les Vampires, Judex, Tih-Minh et bien d’autres raretés, reviendront hanter nos jours et nos nuits. Sur grand écran et accompagnés au piano par l’excellent Jacques Cambra, ces films seront les précieux joyaux de cette édition qu’ils feront briller de tout leur sombre éclat.

D'hier à aujourd'hui

D'hier à aujourd'hui

Films restaurés et rééditions

Retour de flamme

Animation et ciné-concert de Serge Bromberg

Ici et ailleurs

Longs métrages

Une quarantaine de films, parmi les plus marquants de l’année, encore inédits en France ou en avant-première.

Courts métrages

Films d'écoles

Le Creadoc (Documentaire de création) est une filière de l’université de Poitiers à Angoulême, dédiée aux auteurs et aux réalisateurs, et spécialisée dans l’écriture de création et la réalisation documentaire. C’est une formation de référence du Centre National de la Cinématographie et l’Image animée (CNC). France Culture diffuse régulièrement ses créations. Le CREADOC propose un master 1 – Écrire pour la radio et un master 2 – Réaliser un film documentaire de création, ainsi qu’un DU – Écriture de création.

L’EMCA, l’École des Métiers du Cinéma d’Animation, a été créée en 1999 à Angoulême. Son objectif est de préparer ses étudiants à la pratique des métiers du cinéma d’animation. Le programme de l’école vise à amener ses élèves à une parfaite maîtrise des outils numériques et traditionnels propres au cinéma d’animation à travers la réalisation de courts métrages.

Musique et cinéma

Leçon de musique Jean-Claude Petit

Concert Jozef van Wissem

Ouverture impériale avec le New-Yorkais Jozef van Wissem, luthiste baroque néerlandais et compositeur d’avant-garde, propulsé récemment sur le proscenium par la B.O. du Only Lovers Left Alive de son ami Jim Jarmusch. Instrumentaux hypnotiques et imparables pour cordes nylons pincées et voix susurrées, ritournelles fascinantes et obsédantes, résonances ascétiques, spectrales et gracieuses. Dans cette transcendance de l’Ancien vers le Nouveau Monde, il assure seul en scène l’ouverture du passage sacré. Nous découvrirons à l’écran avant sa performance, le court métrage musical : « The Sun of the Natural World is Pure Fire » de Diego Barrera (2012, 10min) dont il a cosigné la musique avec Jim Jarmusch.

Création ciné-concert Serge Forever et concert Aquaserge

Un supergroupe de la post-pop française tête chercheuse naît de la rencontre haute en promesse, mais pas du tout improbable, d’Émile Sornin aka Forever Pavot et des cinq trublions pataphysiques d’Aquaserge. Soit un condensé tellurique cosmico-post-rock baptisé SERGE FOREVER, raccourci d’un « À quoi sers-je ? » auto-réflexif de bon aloi et d’un « toujours » qui nourrit nos lendemains qui chantent à fleur de pavot. Dans cette future musique pour images, tous les ingrédients d’un post-rock esthète, inventif et ambitieux qui n’en finit pas de nous étonner : scène de Chicago, prog-folk de Canterbury, krautrock, free-jazz, French touch d’Albert Marcœur ou de Serge Gainsbourg… Le tout portant la lysergique pop libertaire, psychédélique et cinématique d’Émile Sornin.

Le ciné-concert proposé par Serge Forever s’articulera autour de trois films courts du cinéaste Louis Feuillade : « Bout de Zan vole un éléphant » (1913), « La Bous bous mie » (1908) et « La Légende de la fileuse » (1908).

À l’issue du ciné-concert, nous retrouverons le groupe Aquaserge dans sa version classique pour un set psyché pop.

Exposition Stephan Zaubitzer

Stephan Zaubitzer mène depuis 2003 un travail photographique sur les salles obscures historiques de centre-ville dans le monde. « Photo-trotteur » passionné, ce travail a commencé au Burkina Faso sur les salles plein-air de Ouagadougou, et s’est poursuivi au Brésil, à Madagascar, en Roumanie, à Londres et ses cinémas transformés, en Inde, en Égypte, en République dominicaine, à Cuba, en République tchèque, aux États-Unis et au Maroc…

« Je suis un amoureux de ces espaces collectifs de projection. La salle de cinéma est un espace où tous les imaginaires sont conviés. Je la vois comme un personnage du 7e art, souvent méconnu, et mon objectif est de mettre en lumière, une fois n’est pas coutume, les salles obscures. »

Une salle, c’est un écran, une cabine de projection et aussi une architecture particulière régie par les lois de l’optique. Les bâtiments doivent également être remarquables, visibles de loin et attirants à force de néons et d’affiches alléchantes. C’est aussi un temple dans lequel officie un rite, une magie devant des fidèles en proie à une sorte de fascination presque hypnotique. La salle incarne un mystère ; les architectes se sont ingéniés, avec le goût de chaque époque, à mettre en scène cette illusion.

Exposition grans écrans

Films produits par le Festival

Parallèlement au travail de programmation classique qui constitue le cœur de son activité, le Festival International du Film de La Rochelle mène, depuis de nombreuses éditions, un ensemble d’actions pédagogiques à l’année et aussi, bien sûr, pendant la manifestation. À travers diverses collaborations, il contribue à la sensibilisation des jeunes spectateurs et offre un accès privilégié aux pratiques cinématographiques à ceux qui en sont habituellement privés. Carrefour professionnel, il favorise l’échange par de nombreuses rencontres aménagées tout au long des dix jours du Festival.