Eka et Natia, chronique d’une jeunesse géorgienne

Simon Grosse, Nana Ekvtimishvili

Géorgie/Allemagne/France — fiction — 2013 — 1h42 — couleur — vostf

Titre original Grzeli nateli dgeebi Scénario Nana Ekvtimishvili Image Oleg Mutu Montage Stefan Stabenow Production Polare Film, Indiz Film, Arizona Productions Source Arizona Films Interprétation

Lika Babluani, Mariam Bokeria, Zurab Gogaladze, Data Zakareishvili, Ana Nijaradze

Inséparables, Eka et Natia vivent à Tbilissi, au lendemain de l’effondrement de l’Union soviétique. À 14 ans, elles vivent le quotidien des jeunes filles de leur âge, dans la rue, à l’école, avec les amis ou la famille. Confrontées à la domination des hommes, elles luttent pour leur liberté avec l’énergie et la force de la jeunesse.

« La grande et belle affaire du film, c’est l’amitié romanesque qui lie Eka et Natia. Leur alliance, faite pour beaucoup de fous rires et de tocades de leur âge, est surtout un front du refus. Si la liberté retrouvée fut la grande avancée de la Géorgie au début des années 1990, l’émancipation des femmes, a fortiori des filles, n’était apparemment pas à l’ordre du jour. Au service de cette parabole pour une Géorgie toujours en chantier, une image somptueuse, signée Oleg Mutu, et surtout deux merveilles d’actrices débutantes recrutées à Tbilissi : Lika Babluani et Mariam Bokeria. Leur grâce est d’être belles et rebelles, comme si de rien n’était. »

Gérard Lefort, Libération, 27  novembre 2013