Au XIXe siècle, suite à un cyclone qui a dévasté leur propriété, les Thornton décident de renvoyer en Angleterre et par bateau leurs six enfants afin qu’ils y reçoivent une bonne éducation. Mais le navire est attaqué par des pirates qui, sans le savoir, embarquent les enfants avec le butin.
« Cyclone à la Jamaïque, c’est l’hommage du cinéma à Stevenson et à Daniel Defoe, la concrétisation de nos rêves hantés par les cocotiers et les brigands à la jambe de bois, l’éblouissante illustration du cimetière marin, l’irrésistible envie de s’endormir au creux de la vague, de s’y laisser voguer à travers vents et marées. Et les couleurs qui évoquent la chaude palette du Moonfleet de Fritz Lang, la figure de proue retournée qui ressemble à une tête de mort, la terreur d’un cuisinier chinois superstitieux… toute la grande symphonie de l’aventure, lyrique, romantique, éperdue, beuglée à pleine poitrine avec, pour refrain, le bruit du ressac et le cri du guetteur. »
Les Nouvelles littéraires, 29 juillet 1965