Les films programmés

Hommages

La tribu Stévenin

Rétrospectives

Jean-Claude Lauzon

Erich von Stroheim

Les trésors de la Cinémathèque de Finlande

Ici et ailleurs

Longs métrages

Longs-métrages en avant-premières et films inédits en 2008 accompagnés d’une petite biographie de leurs auteurs.

Courts métrages

Courts-métrages en avant-premières et films inédits en 2008 accompagnés d’une petite biographie de leurs auteurs.

Courts d'aujourd'hui #3

L'effervescence du cinéma belge francophone

D'hier à aujourd'hui

D'hier à aujourd'hui

Les films restaurés et réédités présentés à la Rochelle en 2008, ainsi qu’une petite biographie de leurs auteurs.

Braquage

Braquage (brakaz) : Association de diffusion et de projection de cinéma expérimental

Séance : Stars « I Will be Your Mirror » Nico & le Velvet Underground

En écho aux hommages proposés cette année à trois figures majeures du cinéma américain (Erich von Stroheim, Josef von Sternberg et Nicholas Ray), cette programmation interroge la question de la Star. L’imagerie composée autour de ce symbole de l’identification est déconstruite, recomposée, ou idéalisée par les pratiques de cinéastes expérimentaux (et qui ne se privent pas pour certains de proposer de nouvelles icônes, telles celles qui fleurissent dans un certain cinéma, à travers Andy Warhol et ses SuperStars par exemple). Il est aussi question ici de détourner l’imagerie attirante conçue par les industries du spectacles (studios, media?), pour répondre aux besoins d’un public avide de modèles, intrigué par les gestes et les attitudes de ces acteurs sur grand écran, véritable réceptacle de désir. De Marilyn à Madonna, en passant par Fred Astaire et Rose Hobart, ces figures ne sont utilisées dans ces films que pour réfléchir sur notre rapport aux images: spectateurs, nous sommes volontairement bernés par les soupirs archétypaux des Stars, ce qui participe à nous placer dans le champ des êtres qui s’intéressent aux images (comme l’avance Agamben dans Images et mémoires ? 1998 : « Une définition de l’homme de notre point de vue spécifique pourrait être que l’homme est l’animal qui va au cinéma. »). Ce programme de courts métrages expérimentaux s’attache à proposer une approche réflexive sur la Star, voire une approche en reflet, en miroir. Admiratifs ou critiques, ces films affirment en tout cas que la Star, qui semble se tenir au « centre solaire du cinéma » (comme la situait Edgar Morin), renvoie son image vers nous, forgeant ainsi de multiples doubles idéaux, idéalisés, mais aussi révulsifs et pervers.

www.braquage.org

Du praxinoscope au cellulo

Québec 1608-2008

Dans le cadre de « France-Québec, 4 siècles de fraternité », la participation française au 400ème anniversaire de Québec.

 

Retour de flamme

Tapis, coussins et vidéo

Nuit blanche Marlene Dietrich

Paul Grimault et compagnie

Vidéastes en résidence

Prune Engler me propose une résidence de création au festival de la Rochelle. Un film à faire, une carte blanche. Elle programme aussi mon dernier long métrage, "Retour à Gorée", sorti à contre-courant dans les salles en France ce printemps – un film qui évoque en musique et au présent la traite atlantique. Spontanément, je me dis que cette projection dans la ville qui fut le second port négrier français offre une piste intéressante. Que faire avec cette mémoire douloureuse et visiblement encombrante ? Faut-il revenir sur le passé pour mieux construire le futur ? Quelles sont les traces de ce passé au présent ? Autour de ces questions sensibles, il y a peut-être un autre film, un prolongement possible lié à cette présentation. Peut-être.

La Rochelle, dans mon souvenir, c’est aussi des émotions cinématographiques fortes, des rencontres, le port, la présence de l’océan, le ressac familier entre l’intérieur et l’extérieur des salles obscures, des films comme des balises dans le réel en mouvement permanent. Et si je me laissais dériver ? Et si je me laissais même divaguer ? Une carte blanche. L’occasion est belle et rare en tout cas de ne pas subordonner l’écriture en images et en sons à l’écriture textuelle, au concept planifié, au scénario trop bien cadré. Saisir plutôt cette possibilité d’une petite fugue hors des procédures établies dans la fabrication des films. Sentir et de ressentir un lieu particulier, le temps d’un événement particulier. Laisser la place à ce qui pourrait survenir et émerger. Le luxe.

Pierre-Yves Borgeaud


Projet ponctuel : Lors d’une résidence organisée par le festival pour sa 36e édition, Pierre-Yves Borgeaud réalisera un court métrage en format vidéo. En créant le principe d’une résidence de création annuelle, le festival a souhaité accompagner davantage les artistes invités, leur proposant d’investir un espace, celui historique et ouvert du Centre Intermondes, de l’habiter pour un temps de réflexion et de rencontres, d’y réaliser un film court avec un mode de production léger et affranchi. Le film réalisé sera projeté pendant l’édition 2009.

Projet à l’année : Regards sur le quartier de Mireuil Dans le cadre de sa résidence, Pierre-Yves Borgeaud animera un atelier d’écriture et de réalisation à destination d’un groupe d’adolescents du quartier de Mireuil. Cet atelier se déroulera sur la saison 2008-2009. Le film sera projeté lors du 37e Festival. Pour organiser cet atelier, le Festival bénéficie du soutien de Gaz de France, de la Caisse des Dépôts et de l’Astrolabe – Espace Culturel de quartier La Rochelle-Mireuil

Avec le soutien de SwissFilms et la collaboration de Centre Intermondes