Raymond Depardon a obtenu l’autorisation de filmer le déroulement des audiences de la 10e Chambre Correctionnelle de Paris. De la simple convocation pour conduite en état d’ivresse aux déférés de la nuit, 10e chambre nous plonge dans le quotidien d’un tribunal…
« Le spectateur, parce que la caméra fixe lui permet de se concentrer sur les visages, les corps, les attitudes, finit par comprendre qui sont ces gens, par s’identifier à eux, les reconnaître, sentir leurs réactions, en rire ou en pleurer. Les prévenus ne défilent pas, mais s’incrustent dans notre mémoire, nous permettant de les observer, de les juger aussi, de nous identifier, de nous reconnaître. Et c’est tout simplement passionnant. »
Jean-Baptiste Morain, Les Inrockuptibles, 2 juin 2004