Paris. Le Palais de Justice. Des personnes arrêtées en flagrant délit passent devant le substitut du procureur pour un entretien. Les prévenus se succèdent: un voleur à la tire, un mari violent, une femme alcoolique. Un huis clos exceptionnel…
« C’est un film superbe et généreux. Plus Depardon épure, plus sa vision s’élargit. Dans le bureau étroit des substituts, c’est toute notre société qui surgit. L’avant 2000. Une cour des miracles peuplée de solitaires et de clandestins. Comme tous les grands films, Délits flagrants traite du sort de l’homme. Et du sentiment qu’il devrait inspirer à son semblable : la compassion. »
Pierre Murat, Télérama, 12 octobre 1994