Huit ans après la mort de Klaus Kinski (1926-1991), Werner Herzog consacre un film à sa relation à son acteur fétiche. Des rapports hors normes faits d’amour et de haine, de triomphes artistiques et de disputes meurtrières.
« Maniant sa propre langue, l’allemand, avec sobriété, une éloquence limpide, Herzog se donne du début à la fin de ce « portrait en mouvement » comme le guide artistique, tenant en bride les talents débordants de Kinski, cherchant à canaliser l’énergie de celui qui devait partager sa gloire. Ennemis intimes capte à merveille l’exotisme, la folie de l’affabulation Herzog-Kinski. »