Tourné en Afrique, Fata Morgana est un poème épique et expérimental en trois parties : la création, le paradis, et l’âge d’or. Un film quasi-animiste qui vise la transe et l’extase par un collage chamanique d’images, de textes et de musiques.
« J’ai réalisé le film comme dans un rêve. Chaque nuit, lorsque je dormais dans le désert, j’ignorais ce que je tournerais le jour suivant. C’était comme une hallucination. Pendant le tournage, je ne me suis pas posé de questions. Je n’ai pas pensé à la structure, j’ai ouvert les yeux et les oreilles. Et, pendant le montage, j’ai continué ainsi. »
Michel Ciment, Positif, extrait de l’entretien avec Werner Herzog, n° 169