Dans un village, une maison de redressement pour nains. Un jour, les pensionnaires se révoltent. Ils chassent le surveillant tandis que le directeur se barricade. Ils s’en prennent à tous et à tout, retournant même parfois la violence contre eux-mêmes.
« Les Nains provoquent des réactions violentes dit Herzog, non sans satisfaction. Les uns adorent le film, les autres le détestent. Troisième long métrage du cinéaste, ce film est celui qui a fait le plus pour la réputation souterraine de son auteur : l’image d’un Herzog à demi-fou, spécialiste des entreprises les plus extravagantes. »
Emmanuel Carrère, Werner Herzog, Edit. Edilig, 1982