Raymond Depardon entreprend un long voyage cinématographique sur dix années pour suivre l’évolution de la vie agricole en moyenne montagne. Dans ce premier chapitre, il nous ouvre les portes de plusieurs exploitations familiales…
« De longs plans fixes sur des conversations de cuisine suffisent à Depardon, grand paysagiste s’il en est, pour rendre sensible la rude beauté de cette moyenne montagne, presque jamais filmée mais toujours présente, car les hommes du film en sont imprégnés. C’est en se passant de tout discours ajouté que le film rend compte de la dureté du métier, de l’isolement qu’il sécrète, comme de sa pauvreté fondamentale. »
Frédéric Bonnaud, Les Inrockuptibles, 2 mai 2001