Les films programmés

Hommages

Hristo Hristov

Richard Lester

« Richard Lester a clairement indiqué ses affiliations, lui qui n’a que le surréalisme ou Resnais à la bouche, avec en prime l’un des humours cruels les plus suaves que je connaisse. Cet homme doux et fraternel a une sensibilité d’écorché vif, et une haine de violence qui passe sans cesse de l’exaspération au déchirement. »
Robert Benayoun

Introduction au cinéma chinois

Zhao Dan

Les bouleversements historiques survenus en Chine au XXe siècle n’ont guère laissé le temps au cinéma de ce pays de se faire connaître, et de prétendre à la juste place qui devrait lui revenir dans le patrimoine mondial. La guerre sino-japonaise de 1937-1945 occulta la très importante production shanghaïenne des années 30 ; la guerre’ civile 1946-1949 n’a fait que prolonger cet état de fait. Si, entre 1949 et 1957 (c’est-à-dire le début de la campagne « anti-droitiste » marquant un resserrement idéologique), les spectateurs chinois ont pu revoir certains des classiques réali-sés vingt ans plus tôt, le reste du monde, pour n’avoir eu alors aucune relation diplomatique avec ce pays, continua à ignorer leur existence. Puis vint la révolution culturelle en 1966. La folie d’une ancienne actrice devenue entre temps épouse présidentielle, fit interdire tous les films à tout public. Tous les films, oui, y compris les 600 et quelques réalisés après 1949. Il faudra 12 ans de plus pour que le cinéma chinois renoue avec sa propre histoire et par là-même, renoue avec le cinéma mondial. Les grands noms ne manquent pas : scénaristes, réalisateurs, acteurs ou techniciens. Ils ont quarante, cinquante voire soixante ans de carrière derrière eux et certains continuent à travailler. Commençons par Zhao Dan, l’acteur chinois le plus populaire des 50 dernières années.

Le Monde tel qu'il est

Cinémarge