La Perle de la couronne

Kazimierz Kutz

35mm — couleurs (Eastmancolor) — 2h01 — 1971

Titre original Perla w koronie Scénario Kazimierz Kutz Image Stanislaw Loth Musique Wojciech Kilar Décors Boleslaw Kamykowski Production Unité de production Wektor Interprétation

Lucja Kowolik, Olgierd Lukaszewicz, Jan Englert, Franciszek Pieczka, Marian Opania, Jerzy Cnota, Emil Buczaki

Une agglomération de mineurs dans le bassin houiller de la Haute Silésie. L’action du film se déroule dans les années 1930, lors de la crise économique. Jan, un jeune mineur, rentre du travail pour retrouver sa jeune et jolie femme et ses deux enfants, dans leur petite maison non loin des terrils. Jan est passionnément amoureux de sa femme et terriblement jaloux, ce qui provoque des moqueries de la part des vieux qui passent toute la journée à bavarder en commentant les événements et la vie des habitants de la colonie. Malheureusement, la mine où travaille Jan n’est pas rentable, aussi sa direction décide-t-elle de renvoyer tous les ouvriers et de submerger la mine. Pour défendre l’existence de ses collègues, Hubert Siersza, le président du syndicat suggère une grève sur le tas. La majorité vote « pour » puisque c’est l’unique chance de leur défense, et Jan accepte à contre cœur cette décision. La grève éclate. La nouvelle concernant la grève se répand très vite dans toute la communauté. Les familles : femmes, mères et sœurs se précipitent devant les portes de la mine pour porter des aliments aux grévistes. La police encercle le terrain. C’est justement l’anniversaire de l’Insurrection silésienne. Une fête solennelle, gaie et pittoresque, qui dans ces conditions devient en quelque sorte une manifestation politique, puisque les familles des grévistes veulent confirmer que la cause pour laquelle les mineurs ont proclamé la grève est juste. Au début, le moral des grévistes est excellent. On décide d’envoyer un représentant qui pourrait soumettre au gouvernement de Varsovie les desiderata des mineurs. La réponse est malheureusement négative. C’est alors que les mineurs proclament la grève de la faim et une lutte jusqu’au bout ! La police intervient à nouveau. Il y a beaucoup de victimes. Épuisés, abattus, les grévistes adressent leur dernier message : « Submergez la mine et nous avec. Nous ne bougerons pas. Plutôt la mort que la capitulation ! » Leur détermination, leur persistance et la conviction que la cause qu’ils défendent est juste leur apportent une victoire bien méritée. La direction décide de signer un accord. Mi-héros, mi-fantômes, les mineurs reviennent à la surface. Jan retrouve sa femme et ses enfants qui l’avaient attendu.