Alfred Hitchcock
Cinéaste, Grande-Bretagne/Etats-Unis
Sir Alfred Hitchcock, né Alfred Joseph Hitchcock (Leytonstone, banlieue londonienne, 13 août 1899 – Bel Air, Los Angeles, 29 avril 1980), est un réalisateur, producteur et scénariste de cinéma britanno-américain. Après une carrière à succès dans son pays natal à l’époque du muet et au début du parlant, Hitchcock part s’installer à Hollywood. En avril 1955, il acquiert la citoyenneté américaine, tout en conservant sa citoyenneté britannique. Au cours de ses quelque soixante années de carrière, il réalise plus de cinquante longs métrages, dont certains comptent, tant par leur succès public que par leur réception et leur postérité critiques, parmi les plus importants du septième art : ce sont, entre autres, Les 39 marches, Les Enchaînés, Fenêtre sur cour, Sueurs froides, La Mort aux trousses, Psychose, ou encore Les Oiseaux. Pionnier de nombreuses techniques dans le genre du thriller, Hitchcock, « le maître du suspense », est considéré comme l’un des réalisateurs les plus influents sur le plan stylistique, installant les notions de suspense et de MacGuffin dans l’univers cinématographique. Ses thrillers se caractérisent également, le plus souvent, par une habile combinaison entre tension et humour. Ses thèmes récurrents sont la peur, la culpabilité et la perte d’identité. Un thème que l’on rencontre aussi fréquemment dans ses œuvres, avec certaines variations, est celui de l’innocent persécuté. Doué par ailleurs d’un sens aigu de l’autopromotion – notamment par ses caméos, apparitions en clin d’œil dans ses films –, Hitchcock demeure aujourd’hui l’une des personnalités du XXe siècle les plus reconnaissables, et les plus connues, à travers le monde. Souvent considéré comme l’un des plus grands réalisateurs britanniques, son nom figure à la première place sur une liste dressée en 2007 par des critiques cinématographiques pour le Daily Telegraph, avec le commentaire : « Sans aucun doute le plus grand cinéaste à émerger de ces îles, Hitchcock a fait davantage qu’aucun autre réalisateur pour façonner le cinéma moderne, lequel sans lui serait tout à fait différent. Il possédait un flair pour la narration, en dissimulant avec cruauté (à ses personnages et au spectateur) des informations cruciales et en engageant comme nul autre les émotions du public. »
Filmographie PÉRIODE ANGLAISE – MUETS • 1925 The Pleasure Garden — 1926 Les Cheveux d’or The Lodger — 1927 DownHill — Easy Virtue — Le Masque de cuir The Ring 1928 — Laquelle des trois ? The Farmer’s Wife — À l’américaine Champagne — 1929 The ManxMan — Chantage Blackmail (muet et sonore) • PÉRIODE ANGLAISE – SONORE • 1930 Junon et le paon Juno and the Peacock — Elstree Calling — Murder! — 1931 The Skin Game — À l’est de Shanghaï Rich and Strange — 1932 Numéro 17 Number Seventeen — 1934 Le Chant du Danube Waltzes From Vienna — L’Homme qui en savait trop The Man Who Knew Too Much — 1935 Les 39 Marches The 39 Steps — 1936 Quatre de l’espionnage The Secret Agent — Agent secret Sabotage — 1937 Jeune et innocent Young and Innocent — 1938 Une femme disparaît The Lady Vanishes — 1939 La Taverne de la Jamaïque Jamaica Inn — 1940 Rebecca • PÉRIODE AMÉRICAINE • 1940 Correspondant 17 Foreign Correspondent — 1941 Joies matrimoniales Mr and Mrs Smith — 1942 Soupçons Suspicion — Cinquième Colonne Saboteur — 1943 L’Ombre d’un doute Shadow of a Doubt — 1944 Lifeboat — 1945 La Maison du Dr Edwardes Spellbound — 1946 Les Enchaînés Notorious — 1947 Le Procès Paradine The Paradine Case — 1948 La Corde The Rope — 1949 Les Amants du Capricorne Under Capricorn — 1950 Le Grand Alibi Stage Fright — 1951 L’Inconnu du Nord-Express Strangers on a Train — 1953 La Loi du silence Confess — 1954 Le crime était presque parfait Dial M for Murder — Fenêtre sur cour Rear Window — 1955 La Main au collet To Catch a Thief — Mais qui a tué Harry ? The Trouble With Harry — 1956 L’Homme qui en savait trop The Man Who Knew Too Much — Le Faux Coupable The Wrong Man — 1958 Sueurs froides Vertigo — 1959 La Mort aux trousses North by Northwest — 1960 Psychose Psycho — 1963 Les Oiseaux The Birds — 1964 Pas de printemps pour Marnie Marnie — 1968 Le Rideau déchiré Torn Curtain — 1969 L’Étau Topaz — 1972 Frenzy — 1976 Complot de famille Family Plot
Films programmés au Fema
The Pleasure Garden
The Lodger
Downhill
Le passé ne meurt pas
Le Masque de cuir
À l’américaine
Laquelle des trois ?
Chantage
The Manxman
Junon et le paon
Murder!
À l’est de Shanghaï
The Skin Game
Numéro 17
L’Homme qui en savait trop
Les Trente-neuf Marches
Agent secret
Quatre de l’espionnage
Jeune et innocent
Une femme disparaît
La Taverne de la Jamaïque
Rebecca
L’Ombre d’un doute
Les Enchaînés
La Corde
Les Amants du Capricorne
Fenêtre sur cour
Le crime était presque parfait
L’Homme qui en savait trop
Sueurs froides
La Mort aux trousses
Psychose
Les Oiseaux
Frenzy
Fenêtre sur Hitchcock – Les génériques du maître du suspense
— À partir de ses films
- The Pleasure Garden (1925)
- The Lodger (1926)
- Downhill (1927)
- Le passé ne meurt pas (1927)
- Le Masque de cuir (1927)
- À l’américaine (1928)
- Laquelle des trois ? (1928)
- Chantage (1929)
- The Manxman (1929)
- Junon et le paon (1930)
- Murder! (1930)
- À l’est de Shanghaï (1931)
- The Skin Game (1931)
- Numéro 17 (1932)
- L’Homme qui en savait trop (1934)
- Les Trente-neuf Marches (1935)
- Agent secret (1936)
- Quatre de l’espionnage (1936)
- Jeune et innocent (1937)
- Une femme disparaît (1938)
- La Taverne de la Jamaïque (1939)
- Rebecca (1940)
- L’Ombre d’un doute (1943)
- Les Enchaînés (1946)
- La Corde (1948)
- Les Amants du Capricorne (1949)
- Fenêtre sur cour (1954)
- Le crime était presque parfait (1954)
- L’Homme qui en savait trop (1956)
- Sueurs froides (1958)
- La Mort aux trousses (1959)
- Psychose (1960)
- Les Oiseaux (1963)
- Frenzy (1972)
- Fenêtre sur Hitchcock – Les génériques du maître du suspense (2017)
Dans nos archives...
Vidéos
Analyse filmique par Jean Douchet, L'ombre d'un doute d'Alfred Hitchcock
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Samedi 08.07.2017, Grande salle de La Coursive
Fenêtre sur Hitchcock - Les génériques du maître du suspense
Avec l'association We love your names et la participation de Stéphane Lerouge
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Samedi 08.07.2017, Salle bleue, La Coursive
Textes
Stéphane Goudet (maître de conférences à Paris 1, directeur artistique du Méliès à Montreuil) — 2017
Le jeu avec le feu
Au commencement était le désir. Le tout premier plan de l’œuvre d’Alfred Hitchcock déverse par le haut du cadre des danseuses dénudées qui descendent, tout excitées, un escalier en colimaçon dans un mouvement tournant qui paraît infini. La vis du décor...