Éric Rohmer
Cinéaste, France
Professeur de lettres, Éric Rohmer (né Maurice Schérer) aborde le cinéma en tant que critique cinématographique. Rédacteur en chef des Cahiers du cinéma de 1957 à 1963, il signe son premier long métrage Le Signe du lion en 1959, et crée la société Les Films du Losange en 1962, avec Barbet Schroeder. Observateur des comportements amoureux, il organise son oeuvre en « cycles » de films. Les « Contes moraux » des années 1960 se composent de six films qui parcourent toute la gamme du sentiment amoureux, dont Ma nuit chez Maud qui lui assure la notoriété. Avec « Comédies et Proverbes » des années 1980 (Les Nuits de la pleine lune, Le Rayon vert), il analyse les codes de la modernité et les égarements du coeur. Enfin, dans « Contes des quatre saisons » des années 1990, il prolonge son exploration des jeux et des hasards amoureux. Ses films, aux budgets modestes mais rentables, lui ont assuré une indépendance et une liberté qui caractérisent également son oeuvre.
Entretien de Jean-Louis Trintignant avec Michel Ciment, à l’occasion de l’hommage en 1995
Filmographie 1950 Journal d’un scélérat (cm) 1951 Présentation ou Charlotte et son steak (cm) 1952 Les Petites Filles modèles 1954 Bérénice (cm) 1956 La Sonate à Kreutzer (cm) 1958 Véronique et son cancre (cm) 1959 Le Signe du lion 1962 La Boulangère de Monceau (cm) 1963 La Carrière de Suzanne (cm) 1964 Nadja à Paris (cm) • L’Ère industrielle, métamorphose du paysage (cm) • Place de l’Étoile, sketch de Paris vu par (cm) 1966 Une étudiante d’aujourd’hui (cm) • La Collectionneuse • Le Celluloïd et le Marbre (tv) 1968 Fermière à Montfaucon (cm) 1969 Ma nuit chez Maud 1970 Le Genou de Claire 1972 L’Amour l‘aprèsmidi 1975 La Marquise d’O… • Enfance d’une ville (tv) • La Diversité du paysage urbain (tv) • La Forme de la ville (tv) • Le Logement à la demande (tv) 1978 Perceval le Gallois 1980 La Femme de l’aviateur 1981 Le Beau Mariage 1982 Pauline à la plage 1984 Les Nuits de la pleine lune 1985 Bois ton café, il va être froid (clip) • Le Rayon vert 1986 L’Ami de mon amie • Quatre aventures de Reinette et Mirabelle 1989 Conte de printemps 1991 Conte d’hiver 1992 L’Arbre, le Maire et la Médiathèque 1994 Les Rendez-vous de Paris 1995 Conte d’été 1997 Conte d’automne 2000 L’Anglaise et le Duc 2003 Triple Agent 2004 Le Canapé rouge (tv), coréalisé avec Marie Rivière 2006 Les Amours d’Astrée et de Céladon
Films programmés au Fema
Le Signe du Lion
Paris vu par « Place de l’Etoile »
Cinéastes de notre temps – Carl Th. Dreyer
Le Celluloïd et le marbre
La Collectionneuse
Louis Lumière
Fermière à Mautfaucon
Ma nuit chez maud
La Marquise d’O
Perceval le Gallois
La Femme de l’aviateur
Le Beau Mariage
Les Nuits de la pleine lune
Le Rayon vert
Conte de printemps
Conte d’hiver
L’Arbre, le maire et la médiathèque
Cinéastes de notre temps : Éric Rohmer, preuves à l’appui
— protagiste
Conte d’été
Conte d’automne
L’Anglaise et le duc
À voix nue : Éric Rohmer
— protagoniste
La Fabrique du Conte d’été
— protagoniste
Les Amours d’Astrée et de Céladon
En compagnie d’Éric Rohmer
— protagoniste
- Le Signe du Lion (1959)
- Paris vu par « Place de l’Etoile » (1964)
- Cinéastes de notre temps – Carl Th. Dreyer (1965)
- Le Celluloïd et le marbre (1966)
- La Collectionneuse (1966)
- Louis Lumière (1966)
- Fermière à Mautfaucon (1968)
- Ma nuit chez maud (1969)
- La Marquise d’O (1975)
- Perceval le Gallois (1978)
- La Femme de l’aviateur (1980)
- Le Beau Mariage (1981)
- Les Nuits de la pleine lune (1984)
- Le Rayon vert (1985)
- Conte de printemps (1989)
- Conte d’hiver (1991)
- L’Arbre, le maire et la médiathèque (1992)
- Cinéastes de notre temps : Éric Rohmer, preuves à l’appui (1994)
- Conte d’été (1995)
- Conte d’automne (1997)
- L’Anglaise et le duc (2000)
- À voix nue : Éric Rohmer (2004)
- La Fabrique du Conte d’été (2005)
- Les Amours d’Astrée et de Céladon (2006)
- En compagnie d’Éric Rohmer (2010)
Dans nos archives...
Textes
Alain Bergala — 2010
Pour en finir avec cinq idées reçues sur les films d'Eric Rohmer
Première idée reçue : Les films de Rohmer sont d’aimables chroniques des modes de leur époque. Cette apparence de chronique nonchalamment filmée au fil des jours participe de la grande élégance des films de Rohmer. Mais ce sentiment que l’on peut avoir...