Pierre, musicien bohème installé à Paris, délaisse son travail pour une vie oisive. Apprenant la mort de sa tante, dont il est persuadé qu’il va hériter, il fête joyeusement la nouvelle. Mais il s’avère que la tante l’a déshérité au profit de son cousin et le voilà sans le sou, à Paris, au mois d’août…
« Je louerai premièrement Rohmer pour son extrême économie, où n’affleure aucune application, pour cette espèce de timidité qui lui fait fonder sa mise en scène sur le respect. Voilà la qualité du regard posé par Rohmer sur son héros, et pourquoi il sait nous émouvoir. »
François Weyergans, Cahiers du cinéma, février 1961