Le cinéma des trois républiques baltes est l’un des plus méconnus de toutes les républiques soviétiques. Pour le public occidental, il n’existait quasiment pas jusqu’à la décou-verte toute récente des écoles de documentai-res de Riga et de Tallin, de l’animation estonienne. Pour le public soviétique, il ren-voyait à une image de cinéma commercial type série… Lire la suite »
Auteur/autrice : Etienne Delcambre
Note sur le service audiovisuel du Ministère de l’Agriculture
Dès 1929, on trouve trace écrite d’un «ser-vice du cinématographe agricole » au Minis-tère de l’Agriculture. Déjà, en 1922, «le cinématographe » était perçu par le Ministère comme pouvant « rendre les plus grands ser-vices dans l’enseignement et la vulgarisation agricoles ». C’est de cette époque que datent les 500 titres aujourd’hui conservés et remis… Lire la suite »
Soirée en l’honneur de l’Institut Lumière
Présentations de l’Institut Lumière par le Dr Jekyll et par Mr Hyde «Les chants alternés plaisent aux Muses » (je cite en français, pour être compris même au Ministère)VO (version optimiste, officielle) A Lyon-Monplaisir, l’Institut Lumière… Rue du Premier-Film — adresse imprenable : ils n’en n’ont pas en Amérique — au château des Frères Lumière…. Lire la suite »
Nuit blanche du film noir
Tout a été dit, un vrai tir groupé. Se reporter aux digressions judiciaires des spécialistes du genre. Relire les déclarations d’amours criminelles de tous ces cinéphiles à jamais perdus par tous lts regards illumi-nant l’histoire du film noir, toutes ces œilla-des assassines continuant de perforer allègrement le pauvre écran qui, pourtant, ne lui en demande… Lire la suite »
La mémoire des sentiments
Hou Hsiao-Hsien est au cinéma de Taïwan ce que Chen Kaige est actuellement au cinéma chinois. A la fois le signe de l’émergence d’une vague, d’une nouvelle génération’ qui a imprimé un nouveau ton et l’affirmation, à travers ses films, d’un cinéma d’une force et d’une orginalité qui tranchent avec l’ensemble. Si la France, l’Europe… Lire la suite »
Stephen Frears
Dans une des premières séquences de Sammy and Rosie Get Laid, la police s’oppose à coups de matraques aux manifestants prin-cipalement de couleurs, d’un quartier londo-nien. Dans la séquence finale du même film, des buldozers détruisent un bidonville. Sammy et Rosie est une des plus impitoya-bles descriptions de la Grande-Bretagne That-chérienne, où les classes les… Lire la suite »
Makavejev ou l’impertinence balkanique
A six ans, en 1938, Dusan Makavejev décou-vre le cinéma avec les Comics américains (Mickey Mouse et Félix le chat). Un jour aux facéties de Mickey Mouse, de Donald Duck, de Pluto et de Goofy, il rit si fort qu’il fait pipi sous lui. En catastrophe, son oncle l’entraîne hors de la salle. Une autre… Lire la suite »
Portrait de femme avec variation
Lui est grand, l’air solide et la mine résolue. Elle est ce qu’on appelle « un petit bout de femme » et quand on rencontre cette « vedette », on reste étonné de ses manières douces et de la gentillesse qui se lit dans son sourire. De sa timidité même. Cinéaste, il a la délicatesse… Lire la suite »
Krzysztof Kieslowski : un cinéma sans anesthésie
Voici encore une bonne raison de s’interroger sur les mystères de la distribution com-merciale : l’un des plus importants cinéastes polonais de la nouvelle génération, qui vient de terminer son huitième long métrage, est encore inconnu du grand public français. Il faut espérer que le retentissement que ce der-nier film, Tu ne tueras point, vient… Lire la suite »
James B. Harris
Il est difficile de penser à Hollywood sans penser à ce qu’il est convenu d’appeler la réus-site. Même les plus artistes, les plus intègres des metteurs en scène que nous aimons étaient ou sont menés par une ambition démesurée, voire frénétique — ambition qui provoqua tant leur succès que, souvent aussi, leur chute, et l’échec… Lire la suite »