Auteur/autrice : Etienne Delcambre

Le cinéma danois

En plein XIXe siècle, en deçà des apparences, la société danoise demeure encore toute pro-che du xville siècle et c’est ce qui fait la dua-lité du film danois des années 1910. D’un côté, une société, un public encore assis dans cette manière de vivre, dans cette stabilité, dans ce calme, dans ces vertus que décou-vraient… Lire la suite »

La Cinémathèque municipale de Luxembourg

Il faut bien l’avouer : l’idée était passable-ment saugrenue de lancer une cinémathèque, qui devait avoir pour vocation de devenir des archives du cinéma, dans un pays qui n’a guère de production ou de création cinéma-tographiques et qui ne se distingue pas non plus par un engouement excessif pour le Sep-tième Art. Le cheminement difficile… Lire la suite »

De l’ange au jugement dernier

Vouloir rendre compte de la diversité, de la richesse du cinéma soviétique inconnu ou méconnu est une tâche noble mais hasar-deuse, dans un panorama d’une vingtaine de films. Quant à chercher à tout prix un hypo-thétique fil conducteur reliant les films sélec-tionnés pour ce panorama, cela relèverait de la tentative de faire entrer tin lion… Lire la suite »

Deux analyses pour un film retrouvé

Depuis la nouvelle première du film les Ailes de Mauritz Stiller (1916) à la Cinémathèque de Stockholm, le 27 novembre 1987, le film a suscité une polémique entre Fredrik Silvers-tolpe (dans « Chaplin » n° 214/février 1988 — revue de cinéma de l’Institut du Film sué-dois) et l’historien du cinéma Gôsta Werner. Le négatif original… Lire la suite »

Lumière, à bâtons rompus

« La scène se passe sur un quai de la gare de La Ciotat en 1895 : un homme derrière une étrange boîte fixée sur un trépied tourne une manivelle sur le côté de la boîte. Un train de voyageurs entre en gare. — « Monsieur Lumière, pourquoi filmez-vous ? » — « S’il vous plaît, répondez ! »… Lire la suite »

Mauritz Stiller

Mauritz Stiller est avec Victor Sjôstrôm le grand nom du cinéma muet suédois. Mais ni l’un ni l’autre n’ont édifié leur statue de grand créateur. Il leur a fallu plusieurs années et un grand nombre de films pour qu’ils maîtrisent le nouvel art et soient mûrs pour leur grande oeuvre : construire le cinéma muet… Lire la suite »

Magnani, légende fermée

Qu’on me permette de reprendre ce que j’avais écrit sur Anna Magnani dans le Dic-tionnaire du Cinéma (Larousse) : (…) « le grand public qui l’a aimée (…) l’a transfor-mée en un symbole de l’Italie ressuscitée de ses cendres. » En effet, autour d’elle s’est créée — déjà de son vivant, mais bien plus encore… Lire la suite »

Kon Ichikawa

En 1956, un film japonais, la Harpe de Bir-manie, obtenait le Prix San Giorgio, à Venise et, en pleine renaissance du cinéma nippon après la guerre, attirait l’attention sur un « jeune cinéaste », Kon Ichikawa. Ce dernier avait tout de même 41 ans, et avait dirigé un nombre confortable de films depuis ses débuts… Lire la suite »

Jerzy Kawalerowicz

Jerzy Kawalerowicz est né le 19 janvier 1922 à Gwozdziec (ou Gvozdets, Galicie, aujourd’hui Ukraine). En ces années-là, la population d’une ville de cette importance comprenait 60 % de juifs, 30% d’Ukrainiens, 10 % de Polonais. De ce fait le jeune Jerzy avait beaucoup de collègues et d’amis juifs. Ce monde, car il s’agit bien… Lire la suite »

L’inquiétante douceur de vivre

Adoor Gopalakrishnan fait partie de cette génération, la première en Inde, à ne pas avoir appris le cinéma sur le terrain, via l’assista-nat, mais à l’école et à la Cinémathèque de son pays. Un peu par hasard. Issu d’une famille d’acteurs du théâtre Kathakali, Adoor — c’est le nom d’un petit village du Kérala, célèbre… Lire la suite »