Auteur/autrice : Etienne Delcambre

Les vingt ans du studio Action

La création du Studio Action Fin 1966, deux cinéphiles de province, Jean-Max Causse et Jean-Marie Rodon, auxquels se joindra, pour un temps, Roger Taverne, au sortir de leurs études supérieures (E.S.C., Science Po), constatent une carence dans la diffusion de certains films du répertoire. Pariant sur le fait que de nombreux amateurs doivent se trouver… Lire la suite »

Un pessimisme à visage humain

Des nombreux cinéastes nippons délaissés par les circuits internationaux du cinéma, Gosho est, avec Naruse, le plus prisé des Japonais eux-mêmes. Certes, il n’a pas la sta-ture d’un Mizoguchi ou d’un Kurosawa, ni la cohérence d’écriture d’un Ozu, mais il pos-sède cette qualité d’humanité qui parvient à transcender le matériau le plus faible. Comme le… Lire la suite »

Max mon amour

Ouvrons l’Histoire du Cinéma de Georges Sadoul, qu’y lisons-nous concernant Max Ophuls ? Qu’il restera toujours marqué par une certaine « surcharge baroque », héritée de l’expressionnisme ; que sa sensibilité s’est exprimée dans des films « fort inégaux », la Ronde en particulier, témoignant d’une « désinvolture pesante ». Pour René Jeanne et Charles… Lire la suite »

Aleksandar Petrovic

Aleksandar Petrović est l’auteur d’une oeuvre qui, selon l’avis de la critique inter-nationale comme de celle de son pays, a donné une place très honorable à la cinéma-tographie yougoslave dans le monde. Né à Paris, en 1929, il fait ses études à Bel-grade puis se voue à la mise en scène ciné-matographique, qu’il commence à… Lire la suite »

Bo Widerberg

Il n’est pas excessif d’affirmer que le nou-veau cinéma suédois a vu le jour avec Bo Widerberg, qui en est devenu le porte-parole le plus éminent. Ses premiers films ont ouvert la voie à un style plus libre, sortant des modè-les stéréotypés auxquels se pliait jusqu’alors le cinéma commercial suédois, avec ses pro-duits bien rodés… Lire la suite »

André Delvaux

Parce qu’il a fait des études de droit et de philologie, parce qu’il enseigne le cinéma à l’université, parce que ses scénarios ne four-nissent pas de clefs en forme de passe-partout, parce que, aussi et surtout, nous aimons bien répertorier les cinéastes comme les vins sous des appellations contrôlées, on a voulu classer André Delvaux… Lire la suite »

Alekseï Guerman

Lorsqu’on découvre les films d’Alekseï Guerman, on est saisi par le frémissement de la vie et l’accent de la vérité. Certes, on a éprouvé une semblable impression, il y a déjà bien longtemps, devant les premiers films de Tarkovski (L’Enfance d’Ivan), de Kontcha-lovsky (Le Premier maître), de Panfilov (Pas de gué dans le feu), de… Lire la suite »

Mircea Veroiu

Parfois, un festival révèle un film. Que dans la même manifestation une demi-douzaine de films, tous du même réalisateur, soient autant de révélations, voilà qui doit sûrement tenir du miracle. C’est pourtant ce qui s’est produit au prin-temps de 1985, à San Remo, lorsque l’intran-sigeant directeur de festival, Nino Zucchelli proposa à son public la… Lire la suite »

Mario Monicelli

La « comédie italienne » obtient cette année une nouvelle consécration internationale : de mai à août le Musée d’Art Moderne de New York présente 64 films produits entre 1949 et 1980. Ce festival du « Comedy italian style » va être également diffusé par cinq musées des plus grandes villes américaines. Les coordinateurs, Adriano… Lire la suite »

Totò, poète napolitain

Poésie, chansons et cinéma Tout le monde connaît Totò, le petit bonhomme hilarant qui traverse une bonne par-tie du cinéma italien. Il a travaillé avec les plus grands : Steno et Monicelli, Rossellini, De Sica, Lattuada, Pasolini, Risi. Qui donc sait que ce descendant des empereurs de Byzance — il s’appelait en fait Antonio Furst… Lire la suite »