José Luis Guerín
Cinéaste, Espagne
Né à Barcelone en 1960. Après s’être consacré à la réalisation de films expérimentaux de 1975 à 1982, il réalise son premier long métrage en 1983, Los motivos de Berta, présenté dans de très nombreux festivals. En 1990, il part en Irlande, sur les pas de John Ford dans le village du tournage de L’Homme tranquille (1951) y tourner le documentaire Innisfree, présenté au Festival de Cannes. En examinant quelques (faux) films familiaux, il réalise Tren de sombras / Le Spectre du Thuit (1996). José Luis Guerín réalise des fictions, documentaires narratifs -ou de création-, fake dans lesquels il mêle les écritures cinématographiques, les temps, les mémoires. Il se fait connaître du grand public avec le film En construcción (2001), premier documentaire primé aux Goyas. En 2007, il réalise trois œuvres dans différents formats mais s’intéressant au même motif, celui de la femme inaccessible : Dans la ville de Sylvia, une fiction tourné en France qui étoffe son précédent projet Quelques photos dans la ville de Sylvia et le fait voyager à travers le monde. À l’occasion de ses invitations dans de nombreux festivals, il réalise Guest. En 2009, il entame une correspondance filmée avec le réalisateur américain d’origine lituanienne Jonas Mekas. En 2015, José Luis Guerín répond à une commande du Fema autour de la Cathédrale Saint Louis. En résidence de création au Centre Intermondes à La Rochelle pendant 1 mois, il réalise le documentaire Le Saphir de Saint Louis. En 2016, sort en salle son film L’Académie des muses.
Filmographie Los Motivos de Berta (1983) — Souvenir (1986) — Innisfree (1990) — Tren de sombras / Le Spectre du Thuit Tren de sombras / El Espectro de Le Thuit (1997) — En construcción (2000) — Quelques Photos dans la ville de Sylvia Unas fotos en la ciudad de Sylvia (2007) — Dans la ville de Sylvia En la ciudad de Sylvia (2007) — Correspondances avec Jonas Mekas (2009-2011) — Guest (2010) — Dos Cartas a Ana (2010) — Recuerdos de una manaña (2011) — Le Saphir de Saint Louis (2015) — L’Académie des muses (2016)
Films programmés au Fema
Los Motivos de Berta
Souvenir
Innisfree
Tren de sombras / Le Spectre du Thuit
En construccion
Quelques photos dans la ville de Sylvia
Dans la ville de Sylvia
Guest
Cinéastes en correspondance 9 lettres vidéo inédites
Dos cartas a Ana
Recuerdos de una mañana
Le Saphir de Saint-Louis
- Los Motivos de Berta (1983)
- Souvenir (1986)
- Innisfree (1990)
- Tren de sombras / Le Spectre du Thuit (1997)
- En construccion (2000)
- Quelques photos dans la ville de Sylvia (2007)
- Dans la ville de Sylvia (2007)
- Guest (2010)
- Cinéastes en correspondance 9 lettres vidéo inédites (2010)
- Dos cartas a Ana (2010)
- Recuerdos de una mañana (2011)
- Le Saphir de Saint-Louis (2015)
Dans nos archives...
Photos
José Luis Guerin © Fema / Philippe Lebruman — 01.07.2015
© Fema — 04.07.2013
© Fema — 04.07.2013
José Luis Guerín, Hommage 2013 © Fema — 04.07.2013
Morgan Pokée, José Luis Guerin et Nicolas Thévenin © Fema — 05.07.2013
Maud Baecker et José Luis Guerin © Fema — 05.07.2013
José Luis Guerin, Sylvie Pras et Serge Bozon © Fema — 02.07.2013
Prune Engler, Michel Piccoli, Sarah Miles, Jose Luis Guerin, Sylvie Pras et Yolande Moreau © Fema — 04.07.2013
Nicolas Lasnibat, Prune Engler, Pierre-Luc Granjon, Michel Piccoli, Sylvie Pras, Sarah Miles, José Luis Guerin, Georges Schwizgebel, Kaveh Bakthiari, Yolande Moreau, Mira Fornay, Shannon Walsh et Pia Marais © Fema — 04.07.2013
Sylvie Pras, José Luis Guerin et Heddy Honigmann © Fema — 05.07.2013
José Luis Guerin et Heddy Honigmann © Fema — 05.07.2013
José Luis Guerin et Heddy Honigmann / Prune Engler et Monsieur le Maire, Maxime Bono © Fema — 05.07.2013
Jose Luis Guerin © Fema — 02.07.2014
Heddy Honigmann et José Luis Guerin © Fema — 01.07.2015
José Luis Guerin © Fema — 01.07.2015
Hélène de Fontainieu, Jean-François Fountaine et José Luis Guerin © Fema — 01.07.2015
Textes
Nicole Brenez — 2013
Homo Imaginans : José Luis Guerin, le marin ivre, le monstre familial et la fusion
« On dit l’être humain “doué du geste”, “doué de parole” ou “doué de raison” mais nous ne sommes pas encore capable de le dire “doué d’image”… On n’a pas encore mesuré l’importance de cette chose-là », déclarait le cinéaste expérimental Patrice Kirchhofer...