Catégorie : Texte catalogue

Le Rose et le noir

« J’ai tout perdu hormis l’amour,l’amour de l’amour, l’amour des algues,l’amour de la reine des catastrophes »(Robert Desnos, 1927) Le paysage urbain pourrait être une toile de fond, les façades un trompe-l’oeil. Le bar s’appelle Eve’s Lounge, la rue, Adams Street. Si c’est un paradis, c’est celui d’anges déchus. Sous le néon coloré des enseignes, des couples… Lire la suite »

Michael Curtiz

Michael Curtiz a-t-il fait triompher la narration au détriment de l’anecdote ? On serait tenté de l’affirmer. Dès ses films autrichiens, en attendant de découvrir ses films hongrois, on est frappé par la disproportion entre une histoire à clichés (Le Sixième commandement) et une forme raffinée qui la métamorphose. Même en collaborant avec une personnalité littéraire… Lire la suite »

Naderi par Naderi

Devenir cinéaste ? C’est mon amour du cinéma, des films que j’avais vus et des réalisateurs que j’admirais qui est à l’origine de mes deux premiers films. Mais ce sentiment d’amour n’est pas éternel, il arrive un moment où l’on se dit qu’on ne peut pas faire des films par simple amour du cinéma. Je… Lire la suite »

Oxymore… mais bien vivace !

Dans sa notice biographique (vraie ou fausse, peu importe), Monteiro déclare trois choses. Que son père souhaitait qu’il embrasse la carrière ecclésiastique. Ensuite, que dès l’adolescence il se sentit des faiblesses pour la chair. Enfin, qu’il devint cinéaste. Dans Souvenirs de la maison jaune, on le voit porter atteinte à la pudeur d’une appétissante jeune… Lire la suite »

Pas sage comme une image

Par la qualité de son ?uvre et la cohérence de sa démarche, Atom Egoyan représente la quintessence du nouveau cinéma canadien-anglais. Sa réputation internationale établie en quelques années, en fait la locomotive d’un long convoi de jeunes talents anglo-canadiens dont les principaux wagons se nomment : Patricia Rozema, Anne Wheeler, Patricia Gruben, William D. MacGillivray, Peter… Lire la suite »

Salah Abou Seif, artiste du peuple et conscience du cinéma

Pour parler de Salah Abou Seif et de son cinéma, il faut le situer dans le contexte de l’histoire de l’Egypte, et de l’histoire du cinéma égyptien. L’Egypte est le seul pays du continent africain à avoir eu, dès les années 30, une véritable industrie cinématographique. Mais la connaissance du cinéma en Egypte, cet art… Lire la suite »

Alexandre Sokourov

« Mon scénariste Youri Arabov et moi, nous cherchons des solutions artistiques. Ceux qui trouvent cette sorte de recherche obscure et même gênante n’aiment pas notre approche. Notre relation avec le public, et pas seulement le public soviétique, est donc plutôt problématique. La raison en est que les gens ont en général une idée extrêmement simple… Lire la suite »

Arturo Ripstein

Contrairement à d’autres Latino-américains, qui doivent leur vocation à De Sica ou à Rossellini, Arturo Ripstein voulut devenir cinéaste grâce à la découverte de Nazarín. Fils du producteur Alfredo Ripstein Jr, il est né et il a grandi dans le sérail. De même que Luis Buñuel plaça toujours sa dette vis-à-vis du surréalisme sur le… Lire la suite »

Emilio Fernández

Le Mexique a été tellement absent de nos écrans que même le nom de celui qui l’a longtemps incarné a failli être complètement effacé de la mémoire des cinéphiles. Il est grand temps de redécouvrir Emilio Fernández (1904-1986), dit « El Indio », de lui rendre justice dans l’évaluation de la seule chose qui compte vraiment : son… Lire la suite »