Fema éco-responsable

Depuis quelques éditions déjà, le Fema s’engage dans une démarche éco-responsable. La notion d’éco-responsabilité renvoie évidemment au respect de l’environnement, mais aussi de la société en général : respect de la biodiversité, gestion des déchets, création de liens sociaux, partage des moyens, favorisation des circuits courts, dynamisation et mise en réseau du territoire, solidarité…

Si nos pratiques sont perfectibles, notre volonté de nous améliorer est sincère. Année après année, le festival souhaite développer ses initiatives afin de réduire au maximum son empreinte carbone, et participer à un mouvement plus global de prise en compte des problématiques environnementales.

Découvrez sur cette page nos actions éco-responsables qui détaillent l’engagement que nous portons pour un festival responsable, solidaire et respectueux de l’environnement.

Pour une expérience festivalière éco-reponsable, découvrez note guide pratique et retrouvez toutes les infos pratiques d’un coup d’œil avec l’éco-carte :

 

Télécharger le guide pratique Télécharger l’éco-carte Questionnaire


Du cinéma écolo ?

On le sait, l’industrie cinématographique est un secteur particulièrement polluant. Selon EcoProd, une association qui vise à sensibiliser le secteur de l’audiovisuel et du cinéma à son impact environnemental, le secteur de l’audiovisuel et du cinéma rejette 1,7 millions de tonnes de CO2 dans l’atmosphère chaque année. Pour comparer, un français lambda émet en moyenne 12 tonnes d’équivalent CO2 par an. (Source : Carbo Academy).
— Pour comprendre ce que signifie concrètement 1 tonne d’équivalent CO2, cliquez ici.
— Pour connaître les actions de l’association EcoProd, comme leur outil Carbon’Clap qui permet de calculer l’impact carbone d’un tournage, cliquez ici.

Aussi, pour un cinéma “écolo” qui vise à réduire son empreinte écologique, les changements doivent être structurels – mais la motivation des professionnels s’intensifie ! Dans la lignée des Accords de Paris, des 17 Objectifs de Développement Durable (ODD) de l’ONU et du Green Deal européen, le CNC a annoncé en juin 2021 le lancement de son “Plan Action !”. C’est un plan en 3 ans, pour une politique publique de transition écologique et énergétique dans les secteurs du cinéma, de l’audiovisuel et de l’image animée, et à l’issue desquelles de nouvelles obligations seront appliquées – comme le calcul du bilan carbone au sein des tournages, ou encore une éco-conditionnalité des aides attribuées par le CNC.
— Pour en savoir plus sur le Plan Action ! du CNC, cliquez ici.

Au Fema, nous croyons au pouvoir fédérateur du 7ème art pour faire évoluer les comportements et les mentalités. En 1973, déjà, le réalisateur Richard Fleischer donnait l’alerte rouge dans Soleil vert en imaginant une année 2022 où s’enchaînent les canicules, où les ressources naturelles s’épuisent, où la société en arrive aux pires horreurs pour subsister. Aujourd’hui, afin de (re)voir ce classique et de continuer à se rendre dans les salles de cinéma, nous devons faire preuve de solidarité et de responsabilité pour favoriser une expérience cinématographique respectueuse de l’environnement : de notre trajet à pied ou en bus vers l’écran, à notre préférence pour une salle qui limite sa climatisation, sans oublier sa gourde pour s’hydrater pendant le visionnage. Ce sont autant de bonnes habitudes à prendre pour améliorer, ensemble, nos comportements lorsqu’il s’agit d’adopter une démarche éco-responsable. 

En ce sens, le Fema souhaite accompagner cette transition écologique et s’engage pendant le festival, et tout au long de l’année, avec des actions concrètes, des ateliers de sensibilisation ainsi qu’une communication transparente.

Programmation du 51e Fema

Le Fema propose chaque année une programmation qui traite des problématiques environnementales. Pour cette 51e édition, découvrez deux documentaires écologiques, un documentaire sonore produit par le Fema ainsi qu’une éco-production, lauréate de la 2e édition du prix Ecoprod qui récompense les longs métrages produits de la manière la plus éco-responsable possible.

Exogène, Nikolaus Geyrhalter (2022) :
SAM 01.07 17:00 — CGR Dragon 1 et MER 05.07 14:00 — CGR Dragon 3

La Rivière, Dominique Marchais (2013)
LUN 03.07 17:00 — Salle Bleue – première mondiale, en présence du cinéaste

Le Marais à l’écoute, Elise Picon (2023)
MAR 04.07 09:00 — Dragon 3

La Chimère, Alice Rohrwacher (2023)
MER 05.07 17:00 — CGR Dragon 5


Protéger La Rochelle et son littoral

Le Marais de Tasdon

La Rochelle est une ville située entre marais et océan, ouverte sur des milieux naturels protégés, situés parfois dans l’agglomération de la ville (marais de Tasdon, Canal Rompsay, le site de Chef de Baie…). Ces derniers accueillent une biodiversité de zones humides littorales, comme le marais de Pampin ou encore le marais de Tasdon, actuellement en renaturation. On y retrouve une végétation adaptée aux milieux humides et aux eaux saumâtres. Sur les buttes et zones en hauteur, se trouvent des plantes issues de milieux secs, supportant le vent et les embruns ainsi que des zones boisées. Ces divers écosystèmes accueillent une faune et une flore protégées.

Pour protéger ce territoire et son littoral, des acteurs publics sensibles aux problématiques environnementales ont fait de La Rochelle une ville pionnière dans l’aménagement éco-responsable des espaces urbains. C’est par exemple le cas de Michel Crépeau, maire de La Rochelle pendant 28 ans, de 1971 jusqu’à sa mort lors d’un débat parlementaire en 1999. Il est à l’origine de plusieurs initiatives telles que la mise en place du recyclage des déchets en 1973 et l’inauguration du premier réseau de vélos en libre-service gratuits en France en 1976. Il a également fait de la Rochelle la première ville de France à réserver son centre ville aux mobilités douces en 1997. Depuis, la ville ne cesse de dédier ses espaces aux mobilités respectueuses de l’environnement. Le Fema s’insère dans cette logique de préservation de la biodiversité en choisissant pour son festival des lieux accessibles par tous, avec une proximité qui incite vivement les déplacements à pied et à vélo. Voici des exemples de trajets :

  • De la gare de La Rochelle à La Coursive : 15 minutes à pied, 5 minutes à vélo
  • De La Coursive au Cinéma CGR Dragon : 2 minutes à pied, 1 minute à vélo
  • De La Coursive à l’Ecole d’Or : 1 minute à pied, une dizaine de secondes à vélo

— Pour connaître tous les lieux du festival, rendez vous sur notre page Lieux et Salles

A la découverte de la biodiversité locale

Le marais de Tasdon

Le marais de Tasdon est une richesse naturelle située à moins de deux kilomètres du centre ville de La Rochelle. L’ambition du projet de réaménagement de ces espaces est de valoriser l’eau, les différents paysages et la riche biodiversité (160 espèces d’oiseaux). Le réseau de chemins et de passerelles sera réhabilité et augmenté pour permettre aux rochelais et aux visiteurs passionnés de nature de profiter d’une nouvelle perspective sur ce site vivant au cœur de la ville.

Différents projets de terrains ont été menés afin de mettre en valeur ces espaces riches en biodiversité que sont les marais. Cette année, pour sa deuxième création sonore au sein du Fema, la réalisatrice Elise Picon a choisi de retravailler autour du marais de Tasdon, fascinée par cette bulle verte du quartier de Villeneuve-Les-Salines. Ayant fait l’objet d’une  « renaturation » en 2021, mettant au centre la préservation de la biodiversité, ce lieu a révélé des conflits d’usages entre les humains et la nature. A travers les voix d’habitants du quartier, d’experts, de travailleurs et de chants d’oiseaux, ce projet collectif est un récit sonore qui restitue le paysage aux frontières du réel et de la fiction.
— Voir les films coproduits par le Fema


Trier et gérer les déchets

Le Fema souhaite éviter au maximum les déchets produits lors du festival en transformant le jetable en lavable, compostable, transposable. Pour cela, nous nous appuyons sur les principes de l’économie circulaire afin d’allonger la durée de vie des objets, de recycler les produits, de partager le matériel et de favoriser le réemploi.

Réduire :
  • Comme alternative aux gobelets à usage unique, ou aux verres victimes de la casse, nous mettons à disposition des Ecocups pour s’hydrater sereinement à la guinguette de l’Ecole d’Or. Nous louons ces Ecocups non millésimés auprès de l’entreprise Re-Uz, en nous portant garant en cas de perte.
  • Pour la restauration des festivaliers et de l’équipe du Fema, nous utilisons de la vaisselle en dur depuis 2021 (plus aucune utilisation de vaisselle jetable)
  • “Plutôt Adilkhan Yerzhanov ou Nicole Kidman ?” Des cendriers-sondages empruntés à la municipalité sont installés à des endroits stratégiques afin de vous permettre de jeter votre mégot tout en donnant votre avis !
  • La société ServyClean vient passer au crible l’Ecole d’Or tous les soirs afin de nettoyer le site et d’assurer sa propreté.
  • Le Fema lutte toute l’année contre la pollution numérique : supprimer les signatures électroniques dans les mails, acheter du matériel réparable et durable, utiliser des moteurs de recherche responsables comme Ecosia… Pour réduire au maximum son empreinte carbone, nous vidons notre corbeille, faisons le tri dans nos espaces de stockage et évitons l’envoi de pièces jointes en mutualisant notre espace numérique de travail sur un drive commun.
Réutiliser :
  • Le Préau du festival à l’Ecole d’Or est un endroit polyvalent (guinguette, buffet, espace de repos) scénographié pour le festival. Son caractère éphémère le rend propice au gaspillage, ce que le Fema souhaite éviter. Ainsi, les matériaux utilisés pour concevoir l’espace sont issus de la récupération et réutilisés chaque année.
  • Dans cette même logique, les infrastructures provisoires du festival tels que le Point Info ou encore les panneaux signalétiques sont stockées, entretenues et conservées pour l’année suivante.
  • L’équipe du Fema conserve au maximum les équipements avec lesquels nous travaillons : matériel technique, outils technologiques, éléments de logistique, etc. que nous faisons réparer en cas de besoin, afin d’allonger leur durée de vie.
  • Cette année, le Fema vous propose de déposer vos tours de cous à l’issue du festival dans des bacs disposés à la sortie des salles du CGR Dragon et de La Coursive. Ils pourront ainsi être réutilisés pour l’édition 2024.
Revaloriser :
  • Des duos de poubelles bleues/Poubelles jaunes sont disposés dans tous les lieux du festival afin d’inciter tout le monde à faire le tri.
  • La ville de la Rochelle nous prête des caissettes à verre et des paniers de collecte de bouchons de liège afin de bien séparer ces éléments du reste de déchets dans le but de les recycler par la suite.
  • La régie des déchets est assurée par notre équipe de bénévoles efficaces et formés au tri afin d’assurer la propreté des espaces et la gestion responsable des déchets.
  • Un bac à compost est mis en place à l’Ecole d’Or par la société Alter Gaïa afin de collecter les biodéchets et de les valoriser en circuit court.
  • En partenariat avec Le P’tit Bleu, les coquilles d’huîtres sont récupérées et apportées au restaurant chaque soir afin qu’elles puissent être réutilisées.

Pour les goodies, le Fema s’assure de la provenance française ou européenne de chaque produit des prestataires avec qui nous collaborons.


Modérer et maîtriser les consommations d’eau

Le Fema s’active afin de privilégier la consommation de l’eau potable des robinets et des fontaines à eau de la ville. Rappelons que les bouteilles en plastique, en plus d’être polluantes, libèrent des toxines et des perturbateurs endocriniens dans l’eau qu’elles contiennent.

  • Toute l’équipe du festival (salariés, bénévoles) est approvisionnée selon leurs besoins en gourdes, fournies par Pantacom et dont l’achat est financé par le groupe Léa Nature, fabricant de produits bios.
  • Lors des nombreuses rencontres organisées pendant le festival (+ de 100 chaque année), les intervenants s’hydratent à l’aide de carafes d’eau ou de gourdes.
  • Quelques fontaines à eau de la Ville situées à proximité des lieux du festival vous permettront de remplir vos gourdes.

— Pour se renseigner sur les actions de Léa Nature, cliquez ici.


Restauration durable

S’alimenter de manière responsable, c’est lutter activement contre les émissions de gaz à effet de serre en favorisant les produits de saison, le circuit court, le circuit de proximité, l’agriculture biologique et le commerce équitable. Le Fema veille à privilégier une restauration bonne pour le climat, c’est-à-dire une alimentation de saison, locale et végétale.

En termes d’alimentation :

  • Pour la guinguette à l’Ecole d’Or, le Fema collabore avec Veggie Pop, un traiteur végétarien local créé en 2017 qui utilise des produits fermiers biologiques dans une démarche locavore (consommation locale) et zéro déchets. Rappelons que limiter la part de viande dans nos assiettes, c’est changer peu à peu notre culture gastronomique très carnée ! L’ADEME (l’agence française de la transition écologique) estime qu’un plat avec du bœuf équivaut à 14 plats végétariens en termes d’émissions de CO2.

– Pour en savoir plus sur Veggie Pop, cliquez ici.
– Pour trouver des producteurs locaux en Charente Maritime, rendez vous sur Manger17.

Concernant les boissons, le Fema collabore depuis de nombreuses années avec des partenaires locaux et bios :

  • Pour le vin rouge, nous travaillons avec le domaine Château le Puy, pionnier dans la culture biologique et biodynamique.

Transports et mobilités

Pour l’équipe du festival :
  • Un vélo-charrette est mis à disposition par Vive le Vélo pour la régie technique : transport de matériel, livraison express, éléments de logistique… c’est pratique, c’est rapide, tout ça sans polluer !
  • Pour les équipements plus lourds et conséquents, La Ville de La Rochelle via la structure Yélo nous prête un véhicule utilitaire pour l’équipe du festival.
Pour les professionnels :
  • Pour la venue de nos invités, nous privilégions les voyages ferroviaires afin de contribuer à la réduction des émissions carbone (+ de 95% des invités viennent en train). Nous incitons les trajets pédestres facilités par la proximité des lieux principaux du festival et entre les hôtels partenaires et la gare.
Le Fema fait son maximum pour favoriser votre venue et vos déplacements en mobilités douces :
  • En partenariat avec Yélo, nous vous proposons cette année un Pass Fema pour vous déplacer durant le Festival ! Le pass Fema vous permet d’accéder de façon illimitée au réseau de transport Yélo (bus, passeur, et P+R) pendant 48h, au tarif préférentiel de 5€.
  • Des parkings à vélo supplémentaires (aussi appelés Racks à Vélos) sont installés par la Mairie devant certains points clés du festival : le cinéma CGR Dragon, la Coursive – mais aussi, plus généralement, dans le reste du centre-ville.
  • Pour le co-voiturage, nous vous conseillons de voyager avec Mobicoop, une coopérative qui ne prélève aucune commission sur vos trajets ! Un événement Fema est spécialement créé pour l’occasion : n’hésitez pas à poster vos annonces juste ici.

— Pour plus de détails relatifs aux transports (temps, tarifs, trajets), rendez-vous sur notre page dédiée aux Transports et Hébergements.


Sensibilisations responsables et citoyennes

Pour l’équipe du Fema :
  • Un cycle de 4 journées de formation a été organisé en 2022 par le Collectif des festivals de cinéma et d’audiovisuel de Nouvelle-Aquitaine dont le Fema est membre fondateur. Ces rencontres avaient pour vocation d’apporter des solutions concrètes en vue de mutualiser les solutions concrètes et de favoriser la mise en place des 10 objectifs de la charte de développement durable des festivals, publiée par le Ministère de la Culture en décembre 2021. Elles étaient envisagées comme une boîte à outils que chaque festival peut intégrer selon ses besoins et ses possibilités.

Une réflexion globale est ainsi amorcée pour améliorer l’engagement éco responsable du festival et développer les partenariats avec des acteurs locaux. Le festival s’engage sur les différents volets d’une action éco-responsable : le tri et la réduction des déchets, le circuit court, la réduction de son empreinte carbone liée aux transports, la mise en place de partenariats avec des structures engagées dans la protection de l’environnement, et une transparence de ses actions ainsi que la sensibilisation de l’équipe, du public et des professionnels.
— Comptes rendus de ces journées à retrouver ici.

Pour les festivaliers :
  • Un guide des bonnes pratiques vous est proposé par le Fema : mis à jour chaque année, il détaille des dizaines d’habitudes à prendre et de conseils concrets pour nous accompagner dans cette transition écologique, solidaire et responsable. — Télécharger le guide pratique
  • Pour visiter La Rochelle autrement, et apprendre des anecdotes qui font mouche aux dîners de familles, des balades découvertes sont organisées par notre partenaire Echo-mer pendant le festival. Animées par David Beaulieu, ancien marin et défenseur de la protection du littoral, elles vous invitent à vous plonger dans l’histoire du vieux port et du Gabut. Vous y découvrirez des secrets bien gardés, des curiosités maritimes ou encore des spécificités littorales. Ces balades d’1h30 à pied sont gratuites et ouvertes à tous, sur réservation à l’adresse ecolab@festival-larochelle.org.
    LUN 03.07 10:00 – devant La Coursive
    MER 05.07 15:00 – devant le Local Echo-Mer
    SAM 08/07 10:00 – devant La Coursive
“Écoute ta mer !” avec Echo-mer

Depuis plusieurs années, le Fema travaille avec ses voisins de quai, l’association Echo-mer, fondée par David Beaulieu. Cet ancien marin, durant un voyage en mer entre Newport et Hendaye, fut particulièrement frappé par la pollution plastique aux abords des côtes. En 2001, il décide de créer son association pour impliquer les rochelais dans la vie du port et participer à sa dépollution.

Au fil du temps, des liens se sont tissés entre le festival et Echo-Mer : partenariats professionnels, volonté commune d’œuvrer pour la protection de l’environnement, création des liens d’entraide et d’amitié.
Cette année encore, le Fema vous propose de participer à des balades découvertes organisées par Echo-mer, pour apprendre en se promenant l’histoire de La Rochelle et de son littoral.

Le Fema souhaite soutenir Echo-mer, parce que nous savons que toute bonne volonté a parfois besoin d’un petit coup de pouce financier. C’est pourquoi nous avons décidé, depuis 2022, de faire un don à cette association locale, connue du public et œuvrant directement sur le port que nous traversons tous les jours et pour la mer que nous contemplons chaque matin. Leurs activités sont multiples : protection de l’environnement, gestion et récupération des déchets sur nos plages ou encore animations pédagogiques.

Une partie de la contribution environnementale collectée par le Fema lui sera ainsi reversée.

 

Votre retour est primordial pour nous permettre de nous améliorer. Aussi, nous avons conçu un questionnaire sur notre engagement éco-responsable que nous vous invitons à remplir à l’issue de votre expérience Fema :

Répondre au questionnaire

 


Don

Parce que nous luttons pour la protection de l’environnement et du littoral, le Fema s’est engagé à verser chaque année un don à l’association Echo-mer avec qui nous collaborons pour le festival, mais également pendant le reste de l’année. C’est une contribution environnementale qui se répercute sur les accréditations professionnelles – désormais payantes au tarif de 10 € (Professionnels sauf Presse) ou 55 € (Accompagnants, Ciné-clubs, Hors délai) – sur la billetterie du festival et sa boutique. Le but ? Contribuer tous ensemble à la politique éco-responsable du festival et, plus généralement, lutter conjointement pour la protection de notre environnement et de notre littoral. En 2022, 2000 euros ont été versés à l’association Echo-mer afin de participer à son développement et sa pérennité.
— Pour en savoir plus sur l’association Echo-Mer, ses missions et ses leviers d’action, cliquez ici.

 

 


Accessibilité et inclusion

Dans une démarche inclusive et solidaire, le Fema souhaite s’assurer de permettre l’accueil et l’accompagnement de tous les publics. Ainsi :

  • Le Fema met en place un tarif réduit pour les personnes détentrices de l’allocation adulte handicapé ou porteurs de la carte Activ’.
  • Un guide pratique pour les spectateurs à mobilité réduite, sourds et malentendants, mal et non-voyants est mis à disposition par le Fema dans le cadre du festival.

En termes de services, le Fema propose différentes formes de séances adaptées :

  • Des séances ouvertes à tous mais aménagées pour les personnes avec autisme, handicaps multiples avec troubles du comportement associés, en collaboration avec le réseau Culture Relax, avec un accueil spécifique et des aménagements techniques.
  • Des projections en audiodescription à destination de personnes malvoyantes et non-voyantes
  • Des séances en Version Audio Sous-Titrée (VAST) : ce dispositif a été imaginé par l’association Tout en Parlant pour rendre accessibles les films étrangers en VO aux personnes malvoyantes, dyslexiques, ou francophones mal assurés.

En 2023, le Fema organise une journée professionnelle autour de l’accessibilité, en partenariat avec le Centre National du Cinéma et de l’Image Animée.

— Pour plus de détails, rendez-vous sur notre page Accessibilité.

De plus, le Festival la Rochelle cinéma est engagé dans une démarche active d’inclusion sociale et d’accès à la culture pour tous. Dans le cadre de ses activités à l’année, le festival accueille des résidences de création. Des courts métrages sont ainsi tournés avec des habitants et des jeunes habitant les quartiers prioritaires de La Rochelle sous la direction de cinéastes professionnels. Par exemple, entre 2017 et 2019, Vincent Lapize a réalisé un triptyque. Les trois courts métrages, filmés et montés par des habitants de Villeneuve-les-Salines abordent le projet de rénovation urbaine (PRU) du quartier. Ces courts métrages leur donnent la parole et les questionnent sur leur habitat, leur environnement direct (lac, marais, jardins partagés…) et leurs relations aux autres habitants.
— Retrouvez nos projets à l’année avec le Festival toute l’année.


Chartes et partenaires

A l’échelle d’un festival de cinéma, la responsabilité environnementale peut sembler anecdotique et la marge de manœuvre limitée. Mais grâce aux nouvelles chartes environnementales et à la création de réseaux à plusieurs échelles (européen, national, régional, local), ces actions tendent à se démocratiser, et pourront ainsi permettre d’avoir un impact plus important. Ainsi, afin d’encadrer et de d’améliorer notre démarche éco-responsable, Le Fema s’est engagé auprès de différentes structures :

La Ville de La Rochelle avec la Charte Éco Manifestation Niveau 3

En 2022, nous avons signé le niveau 3 de la Charte des Événements rochelais Écoresponsables en nous améliorant par rapport à l’année dernière (niveau 2). En pratique, cela correspond à la mise en place de 60% à 79% des actions complémentaires de la charte mises, réparties dans chacun des 8 domaines d’éco-responsabilité (Tri et réduction des déchets, Mobilité Durable, Accessibilité, Économies d’énergie et de l’eau, Biodiversité, Promotion de la Santé, Numérique responsable, Sensibilisation à l’Eco-responsabilité). Mais nous ne comptons pas nous arrêter là !

L’Institut du Numérique Responsable (INR) avec la Charte Numérique Responsable

Cette année le Fema à décidé de s’engager toute l’année et avec tous ses collaborateurs en travaillant sur la charte proposée par l’INR (Institut du Numérique Responsable). Vous pouvez la trouver ici.

La Green Charter et la Charte NeoTerra

En 2020, le Fema La Rochelle a intégré la “Green Charter” européenne, initiée par les Arcs Film Festival. De plus, nous adhérons depuis 2023 à la charte NeoTerra, la feuille de route de la Région Nouvelle-Aquitaine pour une transition environnementale et climatique.

 


Enfin, le Fema souhaite remercier ses partenaires à l’aide desquels il souhaite pérenniser, renforcer et développer une organisation et une conduite respectueuses de l’environnement, responsables et solidaires.