Catégorie : Texte catalogue

Entretien

Jacques Audiard est un scénariste qui n’avait jamais fait de film. Comment s’est passé ce premier contact avec des comédiens ? Il a cherché la difficulté – c’est de sa faute – parce qu’il a engagé quatre comédiens qui sont aussi des metteurs en scène : Jean Yanne, Mathieu Kassowitz, Christine Pascal et moi ;… Lire la suite »

Le bref siècle d’argent d’Evgueni Bauer

Evgueni Bauer (1865-1917) débuta tard au cinéma, à 47 ans, n’y travailla que 5 ans, et mourut au sommet de son talent entre les deux révolutions russes de Février et d’Octobre, sans savoir que Lénine nationaliserait bientôt le cinéma privé (2). Son activité passionnée et féconde, d’abord pour la firme des Frères Pathé puis celle… Lire la suite »

Lyda Borelli

«Je me souviens de ces femmes au pas vacillant et saccadé, leurs manières de naufragées de l’amour qui allaient en effleurant les murs le long des couloirs, s’enivraient du parfum des fleurs entre les jardins ombragés et les petits escaliers de marbre…» Ainsi s’exprimait Salvador Dali, un excellent témoin de cette époque, à propos des… Lire la suite »

Pandelis Voulgaris

Pandelis Voulgaris appartient à cette génération de réalisateurs qui a contribué à la renaissance radicale du cinéma grec. Avec Theo Angelopoulos, Nicos Panayopoulos, Kostas Ferris, Tonia Marketaki et quelques autres, il fait partie d’un courant qui émerge en pleine dictature militaire et prend rapidement le nom de Nouveau Cinéma Grec. Contrairement à ses confrères qui… Lire la suite »

Papatakis le réfractaire

Cinéaste rare et parcimonieux (six films en trente ans), Nico Papatakis apparaît aujourd’hui, dans ce monde où fait retour le politique, où l’exclusion est plus que jamais d’actualité, comme un auteur essentiel. Qu’il soit inclassable, qu’aucune étiquette ne puisse le définir n’est sans doute pas pour rien dans sa marginalisation au sein de la «grande… Lire la suite »

Valerio Zurlini

Rare et précieuse (huit films en vingt-deux ans), l’œuvre de Valerio Zurlini reste mal connue. C’est cependant celle d’un cinéaste majeur. Il ne s’agit pas ici de mesurer Zurlini à l’aune de l’originalité narrative ou plastique mais simplement de prendre en considération le résultat de son travail. Il y a dans ses grands films un… Lire la suite »

Éloge de Mariko Okada

Mariko Okada est belle quand elle est en colère. Il ne s’agit pas d’un sentiment impulsif, mais plutôt d’une colère intellectuelle, inspirée par la révolte. Une colère contre le monde féodal qui l’entoure, la faiblesse des hommes, et son propre destin. Les différentes héroïnes qu’elle incarne sont le plus souvent indépendantes et fières. C’est pourquoi… Lire la suite »

Jacques Rozier, le maître du temps

Pour parler de Rozier qui « déteste l’autobiographie », comme il l’a dit, on peut partir de Maine Océan, son dernier film. Il impose d’entrée son « tempo », celui d’une danse entre souple ondoiement et ferme démarche vers le but fixé : le rythme même de la danseuse brésilienne que suit la caméra en un très long plan-séquence, dans… Lire la suite »

Karel Kachyna ou la volonté d’être

Karel Kachyna… toute une histoire, simple et secrète à la fois… toute une histoire… Et je commencerai, justement, par une histoire… En 1990, nous sommes au Brésil, pour les repérages d’un film – qui ne sera d’ailleurs pas réalisé, puisqu’il arrive même aux grands cinéastes de développer des projets qui n’aboutissent pas… – Karel Kachyna… Lire la suite »

Max Davidson, un « schnorrer » (1) oublié

Cher Robert Benayoun, toi qui avais découvert et réévalué tous les comédiens majeurs et mineurs de l’exceptionnelle tradition juive, et qui avais même publié un tableau généalogique des trois branches – anglaise, américaine, irlandaise – du comique juif américain (2), avec quels mots inspirés aurais-tu approché ce chaînon manquant qui s’appelle Max Davidson ? Il est… Lire la suite »