Cinémarge

CINEMARGE / 3
Qu’avons-nous écrit dans la marge? Avant de donner les réponses, poser les questions. Voix off, voix qui vient du hors-champ. Champ’cle la production idéologique marchande politique narrative phantasmatique Le hors-champ possible? Différence/marginalisme/parallélisme. Qui produit quoi pour qui. travaille détourne branche Une voix qui n’est plus le double invisible, mais une voix qui détruit et par-là même construit le film. Le plaisir marchand(ise) occulte ses rapports de dépendance aux normes idéologiques/ économiques/politiques. Le dévoilement de ces rapports passe par la mise en cause de la narration travail du code sur le code par le code contre le code mais aussi parfois/souvent par la reconstitution/ élaboration délivrance/guérison cinématographique/ cinéphilique du phantasme. Cinémarge n’est pas un lieu « magique », mais la construction d’un groupe — l’Atelier — pour créer (inventer/dire) les conditions de diffusion d’une parole individuelle ou collective. Le cinéma n’a jusqu’à présent créé que lui-même. Le cinéma n’est rien. Il est à recréer. (Leonardo Suerta)

Cinéma refusant toutes concessions, cinéma de l’audace, cinéma non-auto-censuré, cinéma de la création pure, le cinéma « différent » est vital car il contribue pour une grande part à l’évolution du langage cinématographique, à son avenir. Le cinéma différent, donc authentiquement dans le sens de l’Histoire, est un cinéma qui, certes, dérange, trouble, suscite l’inconfort; mais ce cinéma de la douleur explosera toujours, tôt ou tard, dans des éclaboussements de jouissance. (Gérard Frot-Coutaz)

Les films présentés