Dino Risi
Cinéaste, Italie
Dino Risi, cinéaste italien (Milan, 1917 – Rome 2008). Diplômé de médecine, il fait ses premières expériences cinématographiques comme assistant de Mario Soldati et d’Alberto Lattuada.
Au lendemain de la guerre, il écrit des articles sur le cinéma pour divers journaux et participe au courant néoréaliste avec une vingtaine de courts métrages dont Barboni (1946) primé à la Mostra de Venise. A partir de 1951, il s’installe à Rome et se consacre entièrement au cinéma.
Peintre sarcastique de la société italienne du boom économique, il se tourne vers la comédie de mœurs dont il devient l’un des plus brillants artisans dans les années soixante. Au début des années soixante-dix, il trouve une veine plus acide en affrontant des problèmes civils et moraux : la libération sexuelle, la justice, la corruption… Auteur éclectique et observateur lucide, il a su dépeindre l’humour et la gravité des scènes de la vie quotidienne.
Films programmés au Fema
Barboni
Pauvres mais beaux
La Nonna Sabella
Une vie difficile
La Marche sur Rome
Le Fanfaron
Les Monstres
Il Giovedì
Les Complexés
Play Boy Party
Fais-moi mal mais couvre-moi de baisers
Une poule, un train et quelques monstres
La Femme du prêtre
Au nom du peuple italien
Rapt à l’italienne
Parfum de femme
Âmes perdues
La Chambre de l’évêque
Les Nouveaux Monstres
Dernier Amour
Cher Papa
- Barboni (1946)
- Pauvres mais beaux (1956)
- La Nonna Sabella (1957)
- Une vie difficile (1961)
- La Marche sur Rome (1962)
- Le Fanfaron (1962)
- Les Monstres (1963)
- Il Giovedì (1964)
- Les Complexés (1965)
- Play Boy Party (1966)
- Fais-moi mal mais couvre-moi de baisers (1968)
- Une poule, un train et quelques monstres (1969)
- La Femme du prêtre (1970)
- Au nom du peuple italien (1971)
- Rapt à l’italienne (1973)
- Parfum de femme (1974)
- Âmes perdues (1976)
- La Chambre de l’évêque (1977)
- Les Nouveaux Monstres (1977)
- Dernier Amour (1978)
- Cher Papa (1979)
Dans nos archives...
Photos
Textes
Jean A. Gili — 1994
Dino Risi : L’ombre du moraliste
“Le monde artistique se retrouve face à un choix : la futilité ou l’ennui. Déjà, dans la majeure partie de notre univers, il est très mal vu de ne pas être grave. Encore une demi-génération et la gaieté sera frappée d’excommunication. J’ai choisi de vivre...