Anthony Mann
Cinéaste, Etats-Unis
Né Emil Anton Bundesmannen 1906 à San Diego, États-Unis – décédé en 1967 à Berlin, Allemagne). Metteur en scène de théâtre, assistant réalisateur, Anthony Mann signe, à partir de 1942, des films de série B.
Avec La Brigade du suicide en 1948, il s’impose comme metteur en scène et passe à un stade supérieur. Souvent accompagné du chef opérateur John Alton, il exerce une certaine influence sur le film noir mais c’est dans le western que son sens de la tragédie s’épanouit. Avec son acteur fétiche James Stewart, il signe des westerns qui font date. Les dernières années de sa carrière donnent cours à des superproductions.
Il s’éteint en 1967 pendant le tournage de Maldonne pour un espion.
Films programmés au Fema
Moonlight in Havana
La Cible vivante
Two O’Clock Courage
The Bamboo Blonde
Strange Impersonation
Desperate
Railroaded
La Brigade du suicide
Marché de brutes
Incident de frontière
Le Livre noir ou Le Règne de la terreur
La Porte du diable
La Rue de la mort
Winchester 73
Les Furies
Le Grand Attentat
Les Affameurs
L’Appât
Romance inachevée
Je suis un aventurier
L’Homme de la plaine
Cote 465
Du sang dans le désert
L’Homme de l’Ouest
Le Cid
La Chute de l’empire romain
Maldonne pour un espion
- Moonlight in Havana (1942)
- La Cible vivante (1945)
- Two O’Clock Courage (1945)
- The Bamboo Blonde (1946)
- Strange Impersonation (1946)
- Desperate (1947)
- Railroaded (1947)
- La Brigade du suicide (1948)
- Marché de brutes (1948)
- Incident de frontière (1949)
- Le Livre noir ou Le Règne de la terreur (1949)
- La Porte du diable (1950)
- La Rue de la mort (1950)
- Winchester 73 (1950)
- Les Furies (1950)
- Le Grand Attentat (1951)
- Les Affameurs (1952)
- L’Appât (1953)
- Romance inachevée (1954)
- Je suis un aventurier (1955)
- L’Homme de la plaine (1955)
- Cote 465 (1957)
- Du sang dans le désert (1957)
- L’Homme de l’Ouest (1958)
- Le Cid (1961)
- La Chute de l’empire romain (1964)
- Maldonne pour un espion (1967)
Dans nos archives...
Textes
Michel Boujut — 2003
Anthony Mann
Godard l'appelait "Mann of the West" et le tenait pour "le plus virgilien des cinéastes". Rohmer saluait en lui "l'architecte et le géomètre", Tavernier le voyait comme "un classique". Tandis que Wenders avouait être venu au cinéma "pour retrouver ces...