Van Gogh

Maurice Pialat

France — 1991 — 2h38 — fiction — couleur — version restaurée

SCÉNARIO MAURICE PIALAT IMAGE GILLES HENRY, JACQUES LOISELEUX, EMMANUEL MACHUEL SON JEAN-PIERRE DURET MUSIQUE ANDRÉ BERNOT, JEAN-MARC BOUGET, JACQUES DUTRONC, PHILIPPE REVERDY MONTAGE YANN DEDET, NATHALIE HUBERT, HÉLÈNE VIARD PRODUCTION ERATO FILMS, LES FILMS DU LIVRADOIS SOURCE CAPRICCI FILMS INTERPRÉTATION JACQUES DUTRONC, ALEXANDRA LONDON, BERNARD LE COQ, GÉRARD SÉTY, CORINNE BOURDON, ELSA ZYLBERSTEIN, LESLIE AZZOULAI, CHANTAL BARBARIT, JACQUES VIDAL

Après son internement à l’asile, Vincent van Gogh s’installe à Auvers-sur-Oise chez le docteur Gachet, amateur d’art et protecteur des peintres. Entre les relations conflictuelles qu’il entretient avec son frère Théo et sa santé mentale vacillante, Vincent poursuit son œuvre.

Jacques Dutronc Meilleur Acteur César 1992

« Rien de moins confortable que ce Van Gogh, qui enivre, tourmente, apaise puis vous tombe dessus sans prévenir. […] Portrait tumultueux et possible autoportrait de Maurice Pialat (peintre dans sa jeunesse), l’œuvre évite toute vision lyrique et fiévreuse de la création. […] Aux torsions des toiles, Pialat répond par des blocs de séquences entrechoqués. Une forme qui paraît façonnée à mains nues. Un chaos dompté. À la croisée du naturalisme et de l’impressionnisme, le cinéaste fait la part belle aux paysages, aux corps féminins, aux gens du peuple. Et à Dutronc. Visage émacié, dos courbé, l’acteur porte haut la fatigue de créer. »

Jacques Morice, telerama.fr