Hiver 1944. Rome est déclarée « ville ouverte ». Giorgio Manfredi, un ingénieur communiste, tente d’échapper aux Allemands qui occupent la ville. Il se cache chez un ami dont la fiancée, Pina, le met en contact avec le curé de la paroisse, Don Pietro. Mais ils vont tous être dénoncés aux Allemands par la maîtresse de Manfredi.
« Rome, ville ouverte fut la première réussite de ce style qu’on allait qualifier de “néoréaliste”. Parce qu’il manquait de moyens techniques, mais aussi (mais surtout) pour obéir à une intuition, une nécessité intérieure, Rossellini descendit dans la rue, choisit des décors naturels, des acteurs non-professionnels, une foule de figurants presque aussi importants que les deux comédiens qu’il eut le génie de faire travailler contre leurs emplois habituels (Fabrizi était un comique, Magnani débutait comme chanteuse au music-hall). Ainsi naquit une illusion de documentaire, un témoignage comme pris sur le vif, une bande d’actualité qui dépasse le mélodrame sans négliger le romanesque. »
Christine de Montvalon, Télérama, 20 avril 1980