Ghassan Salhab
Cinéaste, Liban
Ghassan Salhab voit le jour en 1958 au Sénégal, où il passe les treize premières années de sa vie. Arrivé au Liban en 1970 avec sa famille, il se sent profondément « étranger » dans ce qui devrait être son pays. En 1975, en partance pour le Sénégal, il fait escale à Paris et c’est le coup de foudre. Il s’y installe pour un séjour de plusieurs années tout en faisant des voyages réguliers vers le Liban. Cinéphile boulimique, il décide de concrétiser sa passion pour le cinéma et occupe tour à tour les fonctions de technicien, assistant, scénariste. En 1998, il réalise son premier long métrage Beyrouth fantôme, où il parle de cette ville dont il est à la fois si proche et si distant. Ses films suivants reprennent ce même thème d’une ville en perpétuelle destruction et reconstruction, qui doute de sa propre permanence et de ses possibilités d’avenir. Les liens avec son pays d’origine sont à la source de son oeuvre. En dehors de ses propres réalisations, Ghassan Salhab enseigne dans différentes universités au Liban et collabore à l’écriture de scénarios.
Filmographie 1986 La Clef (cm) 1991 L’Autre (cm) • Après la mort (cm) 1994 Afrique fantôme (cm) 1998 Beyrouth fantôme 1999 De la séduction (cm) 2000 Baalbeck (co-réal A. Zaatari, M. Soueid) • La Rose de personne (cm) 2002 Terra incognita 2003 Mon corps vivant, mon corps mort (cm) 2004 Narcisse perdu (cm) 2005 Brève Rencontre avec Jean-Luc Godard, ou le cinéma comme métaphore (cm) 2006 Temps mort (cm) • Le Dernier Homme 2007 (Posthume) (cm) 2009 1958 (doc) 2011 La Montagne (doc) 2014 La Vallée
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Raphaël Millet — 2010
Et il y a des moment où je suis presque heureux de vivre
Le cinéma de Ghassan Salhab est âpre et exigeant. Il ne se donne pas facilement tant il refuse tout compromis, toute concession, sans doute par crainte de compromission avec la forme dominante de la commercialité audiovisuelle qui est si loin de...