Le Liban, à la fin des années 1980. Après dix années d’absence, Khalil ressurgit à Beyrouth. Son retour sème l’émoi, le doute et la colère chez ses proches et ses compagnons de lutte, qui l’avaient cru mort.
« Ce va-et-vient constant entre fiction et documentaire, personnage et interprète, temps de guerre et temps de paix, le dédoublement qui affecte l’identité du héros, sont autant d’éléments qui œuvrent à une “libanisation” du film qui définit le personnage comme éternel soldat inconnu et le cinéma comme ultime champ de bataille. C’est par là que Beyrouth fantôme, sans autre arme que celle de la mise en scène, atteint sa cible. »
Jacques Mandelbaum, Le Monde, 13 octobre 1999