Catégorie : Texte catalogue

L’inquiétante douceur de vivre

Adoor Gopalakrishnan fait partie de cette génération, la première en Inde, à ne pas avoir appris le cinéma sur le terrain, via l’assista-nat, mais à l’école et à la Cinémathèque de son pays. Un peu par hasard. Issu d’une famille d’acteurs du théâtre Kathakali, Adoor — c’est le nom d’un petit village du Kérala, célèbre… Lire la suite »

John Cassavetes

Comme pour faire pardonner quelque effronterie de goût, les admirateurs de Cassavetes essaient trop souvent de défendre son cinéma en lui donnant des excuses. On s’efforce de justifier un défaut technique par une qualité d’émotion, un balbutiement à rallonge par l’apologie de l’improvisation, l’incongruité d’un raccord par la volonté de « déran-ger »… De tels… Lire la suite »

Vive Olmi

Pourquoi « Vive Olmi » ? La première réponse, bien entendu, fleurit dans la sphère des sentiments : quand un ami vient tout juste de sortir d’une mauvaise passe et commence à regarder à nouveau vers l’avenir, on ne peut manquer de le fêter. Mais il existe un cercle assez large de cinéastes, de critiques… Lire la suite »

A la découverte du cinéma géorgien

Déroutant par sa richesse et sa créativité, le cinéma géorgien soviétique constitue cepen-dant une des écoles cinématographiques nationales les plus originales tant l’hétéro-généité des sources d’inspiration, la diversité des langages et des partis pris personnels res-tent enracinés dans ce qui fait la force et la spécificité de cette culture millénaire. Loin d’avoir freiné cette maturation,… Lire la suite »

Les vingt ans du studio Action

La création du Studio Action Fin 1966, deux cinéphiles de province, Jean-Max Causse et Jean-Marie Rodon, auxquels se joindra, pour un temps, Roger Taverne, au sortir de leurs études supérieures (E.S.C., Science Po), constatent une carence dans la diffusion de certains films du répertoire. Pariant sur le fait que de nombreux amateurs doivent se trouver… Lire la suite »

Un pessimisme à visage humain

Des nombreux cinéastes nippons délaissés par les circuits internationaux du cinéma, Gosho est, avec Naruse, le plus prisé des Japonais eux-mêmes. Certes, il n’a pas la sta-ture d’un Mizoguchi ou d’un Kurosawa, ni la cohérence d’écriture d’un Ozu, mais il pos-sède cette qualité d’humanité qui parvient à transcender le matériau le plus faible. Comme le… Lire la suite »

Max mon amour

Ouvrons l’Histoire du Cinéma de Georges Sadoul, qu’y lisons-nous concernant Max Ophuls ? Qu’il restera toujours marqué par une certaine « surcharge baroque », héritée de l’expressionnisme ; que sa sensibilité s’est exprimée dans des films « fort inégaux », la Ronde en particulier, témoignant d’une « désinvolture pesante ». Pour René Jeanne et Charles… Lire la suite »

Aleksandar Petrovic

Aleksandar Petrović est l’auteur d’une oeuvre qui, selon l’avis de la critique inter-nationale comme de celle de son pays, a donné une place très honorable à la cinéma-tographie yougoslave dans le monde. Né à Paris, en 1929, il fait ses études à Bel-grade puis se voue à la mise en scène ciné-matographique, qu’il commence à… Lire la suite »

Bo Widerberg

Il n’est pas excessif d’affirmer que le nou-veau cinéma suédois a vu le jour avec Bo Widerberg, qui en est devenu le porte-parole le plus éminent. Ses premiers films ont ouvert la voie à un style plus libre, sortant des modè-les stéréotypés auxquels se pliait jusqu’alors le cinéma commercial suédois, avec ses pro-duits bien rodés… Lire la suite »

André Delvaux

Parce qu’il a fait des études de droit et de philologie, parce qu’il enseigne le cinéma à l’université, parce que ses scénarios ne four-nissent pas de clefs en forme de passe-partout, parce que, aussi et surtout, nous aimons bien répertorier les cinéastes comme les vins sous des appellations contrôlées, on a voulu classer André Delvaux… Lire la suite »