Dans un château, une jeune femme lit des lettres écrites par son ancêtre. Elle en vient à croire qu’elle est l’esprit réincarné d’un ancien aristocrate qui y vivait autrefois.
« Un style visuel somptueux qui plonge le public sous le charme et la magie des paysages, le romantisme d’un château sinistre et la performance spectaculaire de la diva Borelli. […] L’intrigue est développée de façon si sobre et dépouillée que les spectateurs qui n’ont pas lu ou ne se souviennent pas du roman gothique éponyme d’Antonio Fogazzaro (1881) n’ont aucun moyen de comprendre exactement qui est qui, quelles relations chaque personnage entretient avec les autres et pourquoi ils font tous ce qu’ils font. […] Mais comme l’a si bien dit un célèbre réalisateur, “le scénario n’est qu’une distraction par rapport à ce qui compte vraiment dans le cinéma”. »
Mariann Lewinsky, Il Cinema ritrovato, traduction libre de l’italien