Yves Montand, Mathilda May, Françoise Fabian, Patrick Fierry
Le célèbre comédien de music-hall Yves Montand revient à Marseille, la ville de son adolescence, pour y préparer son prochain spectacle. Toutes ses admiratrices sont en émoi et, en particulier, Marion, une jeune parfumeuse qui ne rêve que des feux de la rampe. Lui songe, en coulisses, à Mylène, son amour de jeunesse, qu’il avait quittée pour monter à Paris.
« Pour moi, retrouver avec Trois places pour le 26 l’époque de mes 20 ans était aussi un grand moment d’exaltation. […] C’était une grande joie de revenir sur mes pas après toutes ces années. Mais, il ne s’agissait pas d’une nostalgie. […] On parlait ensemble [avec Montand] de ce projet, mais on naviguait dans le présent, et non dans le passé. » Jacques Demy
« Trois places pour le 26 résume à lui seul la richesse d’un univers incorruptible. Film- somme davantage que sommet, il dispose en réseau autour de la figure de Montand, comme pour l’éprouver, tous les éléments d’une œuvre qui combine la comédie musicale, les codes mélodramatiques et, surtout, la saisie franche d’une époque, d’une condition sociale. Demy a inventé cela dès ses débuts : la fusion entre la nostalgie du cinéma-spectacle hollywoodien, l’imagerie de la culture populaire et cette modernité issue de la Nouvelle Vague, traduite dans son acharnement d’auteur [et] d’artiste complet. »
Michel Beauchamps, 24 images, printemps 1989
