Mélodie en sous-sol

Henri Verneuil

Italie/France — 1963 — 2h01 — fiction — noir et blanc

Scénario Michel Audiard, Zekial Marko, Albert Simonin, d’après le roman éponyme de John Trinian Image Louis Page Son Jean Rieul Musique Michel Magne Montage Françoise Bonnot Production Cité Films, CCM, Cipra Source Gaumont Interprétation Interprétation

Alain Delon, Jean Gabin, Claude Cerval, Viviane Romance, Henri Virlojeux, Jean Carmet, José Luis de Vilallonga, Dora Doll

Charles, un criminel de carrière d’une soixantaine d’années fraîchement sorti de prison, rejette le projet qu’a sa femme de mener ensemble une vie tranquille en toute respectabilité bourgeoise. Il fait appel à un ancien compagnon de cellule, Francis, pour l’aider à réaliser un dernier coup, une attaque soigneusement planifiée de la chambre forte d’un casino de Cannes.

Meilleur Film étranger Golden Globes 1964

« On résume Mélodie en sous-sol à la rencontre entre Delon et Gabin. Le jeunot donne la réplique au Patron. La santé insolente seconde l’expérience blanchie sous le harnais. […] Dans les scènes de casino, où il porte beau, on voit passer sur le visage de Delon des reflets du Guépard. Logique. Il venait de s’échapper du tournage [de] Visconti […]. Mélodie, c’est le seul film où il cumule tous ses talents : jeune voyou, séducteur, braqueur, aristocrate, veine comique, capacité à mouliner du dialogue. Cherchez après, vous ne trouverez pas. Ensuite, Delon choisit, se spécialise, se hiératise. »

François-Guillaume Lorrain, Le Point, 24 novembre 2019