Anita Björk, Ulf Palme, Märta Dorff, Lissi Alandh, Anders Henrikson
Le comte étant absent le soir de la Saint-Jean, Mademoiselle Julie, sa fille, en profite pour participer à la fête du solstice d’été avec les domestiques. Elle adopte vis-à-vis de Jean, le valet de son père, un comportement tour à tour séducteur, hautain ou soumis.
« Plus que n’importe quelle œuvre de Sjöström, Stiller ou Bergman, Mademoiselle Julie est sans doute le film suédois qui bénéficia de la plus large célébrité nationale. Il est vrai qu’il contient tous les thèmes, les clichés visuels, l’atmosphère caractéristique de la représentation de la Suède au cinéma : nuit claire et passionnée de la Saint-Jean entre lacs et forêts, sensualité latente et soudain débordante des personnages, inquiétude métaphysique, guerre des sexes (chère à Strindberg), augmentée ici d’une non moins virulente guerre des classes. »
Jacques Lourcelles, Dictionnaire du cinéma, Éd. Robert Laffont