La Machine à tuer les méchants

Roberto Rossellini

Italie — 1952 — 1h23 — fiction — noir et blanc — vostf — version restaurée

Titre original La Macchina Ammazzacattivi SCÉNARIO ROBERTO ROSSELLINI, SERGIO AMIDEI, GIANCARLO VIGORELLI, FRANCO BRUSATI, LIANA FERRI, D’APRÈS UNE HISTOIRE D’EDUARDO MAROTTA ET GIUSEPPE MAROTTA IMAGE TINO SANTONI, ENRICO BETTI BERUTTO SON MARIO AMARI MUSIQUE RENZO ROSSELLINI MONTAGE JOLANDA BENVENUTI PRODUCTION TEVERE FILM, UNIVERSALIA FILM SOURCE BAC FILMS INTERPRÉTATION GENNARO PISANO, GIOVANNI AMATO, MARILYN BUFERD, WILLIAM TUBBS, HELEN TUBBS, GIACOMO FURIA, CLARA BINDI

Une famille américaine souhaite s’installer à Amalfi, au sud de l’Italie, pour y construire un complexe hôtelier à l’emplacement du cimetière. À leur arrivée, ils écrasent accidentellement un vieil homme, dont le corps disparaît mystérieusement. Avant de réapparaître devant un photographe à qui il confère un pouvoir maléfique extraordinaire.

« Cette satire sociale féroce décrit l’invasion de l’Italie de l’après-guerre par le capitalisme et la culture de masse américaine. […] L’importance du film doit aussi se mesurer dans le contexte plus large du cinéma italien de son temps. Il apparaît comme une tentative manifeste du réalisateur de renouveler le courant néoréaliste qui, vers la fin des années 1940, se trouve dans une phase descendante, du fait, entre autres, de l’essoufflement de la thématique politique et sociale de l’après-guerre. »

Ariel Schweitzer, Cahiers du cinéma, août 2011