Réalité complexe d’un pays fourmillant : Bombay, ses rues, ses bâtiments, ses habitants, l’histoire d’amour entre un cornac et la fille d’un montreur d’ombres chinoises. « India marque dans l’œuvre de Rossellini une étape naturelle et nécessaire. Il ne s’agit pas d’aller chercher de l’étrange, de l’exotisme […] : la quête, c’est l’homme indien, non dans ce qui le distingue des hommes occidentaux, mais au contraire dans ce qu’il a de commun avec tous les hommes. » (France Observateur)
« Pour moi, les Indes, ce fut comme cette bâche imaginée par Eisenstein. Comme la solution d’un problème. Vous cherchez des jours et des jours sans trouver. Et, tout à coup, la solution est là. Elle vous crève les yeux. India, c’est un peu comme un mot que j’avais sur le bout de la langue depuis plusieurs années. Ce mot s’est appelé Païsa, Europe 51 ou La Peur. Aujourd’hui, il s’appelle India. »
Jean-Luc Godard, Arts, 1er avril 1959