L’Homme qui a vendu sa peau

Kaouther Ben Hania

Tunisie/France/Belgique/Suède/Allemagne — 2020 — 1h44 — fiction — couleur — vostf

Titre original Alrajol allazi ba’a zahrah Scénario Kaouther Ben Hania Image Christopher Aoun Son Anders Billing Vive, Leny Andrieux Musique Amine Bouhafa Montage Marie-Hélène Dozo Production Tanit Films, Cinétéléfilms, Twenty Twenty Vision, Kwassa Films, Laika Film & TV Source Bac Films Interprétation

Yahya Mahayni, Dea Liane, Koen De Bouw, Monica Bellucci, Darina Al Joundi, Christian Vadim

Sam, un Syrien de Raqqa qui a quitté son pays pour le Liban, est fiancé à Abeer, séparée de lui par la guerre civile en Syrie. La famille de la jeune fille l’oblige alors à épouser un diplomate plus riche et à s’installer avec lui à Bruxelles. Dans sa quête désespérée d’argent et des papiers nécessaires pour se rendre en Europe la retrouver, Sam accepte de se faire tatouer le visa Schengen sur le dos par l’un des artistes contemporains les plus controversés d’Occident. Transformé en œuvre d’art vivante pouvant être exposée dans un musée, Sam se rend vite compte qu’il a vendu bien plus que son corps et sa peau.

« Très bien interprété, L’Homme qui a vendu sa peau exploite parfaitement les ellipses pour développer son intrigue et se déploie dans un style visuel jouant fortement sur les contrastes […]. Un emballage presque étrange qui reflète néanmoins avec justesse les troublants et cruels paradoxes d’un système où « tout a un prix », y compris l’humain, et où se nouent les enjeux du combat pour la liberté. »

Fabien Lemercier, cineuropa.org, 5 septembre 2020