Les Félins

René Clément

France — 1964 — 1h37 — fiction — noir et blanc — version restaurée

SCÉNARIO RENÉ CLÉMENT, CHARLES WILLIAMS, PASCAL JARDIN, D’APRÈS LE ROMAN JOY HOUSE DE DAY KEENE IMAGE HENRI DECAË SON ANTOINE BONFANTI MUSIQUE LALO SCHIFRIN MONTAGE FEDORA ZINCONE PRODUCTION CITÉ FILMS, CIPRA SOURCE TAMASA INTERPRÉTATION ALAIN DELON, JANE FONDA, LOLA ALBRIGHT, SORRELL BOOKE, CARL STUDER, ANDRÉ OUMANSKY, ARTHUR HOWARD, ANNETTE POIVRE, MARC MAZZA

Des tueurs sont engagés par un mari trompé pour partir à la poursuite de Marc, l’amant de son épouse infidèle, qui se cache sur la Côte d’Azur. Marc accepte alors de devenir chauffeur d’une riche Américaine appelée Barbara, avant de réaliser rapidement que son embauche est loin d’être fortuite et qu’il se trouve plongé au cœur d’une sombre machination.

« […] Un baroque frappant comme [dans] Les Félins où il joue avec le code du cinéma à suspense, d’une manière insolite et raffinée qui lui vaudra, d’une part, l’incompréhension critique quasi générale […] et, d’autre part, l’image définitive de “Hitchcock français” auprès de la presse et des professionnels américains. […] En tant que film de genre, Les Félins est novateur grâce à sa combinaison d’esthétisme postmoderne, de parodie, d’érotisme et d’absurde : réunies, ces particularités en font une œuvre insolite qu’on peut inscrire dans le renouveau du film noir des années 1960. »

Denitza Bantcheva, « Modernité de René Clément », Positif, février 2012 & René Clément, éd. du Revif, 2008