Bruno Ganz, Hanna Schygulla, Jean Carmet, Jerzy Skolimowski, Gila von Weitershausen
Dans Beyrouth écartelée par une guerre fratricide, un reporter allemand, envoyé pour couvrir les événements, retrouve une ancienne maîtresse venue vivre au Liban avec son mari. Dans cette ville martyrisée, il découvre les différentes facettes d’un conflit qui auront sur lui des conséquences allant bien au-delà de son travail de journaliste.
« On retrouve dans Le Faussaire, transfiguré et survolté, le meilleur de ce qui caractérisait les films de Volker Schlöndorff jusqu’ici. Le sarcasme, le grotesque, le paradoxal, le poétique fantastique, l’arrogant, l’abject, l’horrible enfin, toutes ces figures de styles composées d’images et de mots, Volker Schlöndorff les a déjà utilisées. Mais jamais une telle fusion ne s’est opérée entre elles. C’est avec Le Faussaire qu’il réconcilie, en un même mouvement, l’affectif et le subjectif, le cérébral et l’émotif. C’est une œuvre sur les heurs et malheurs de l’expression et de la communication, faite par un créateur absolument libéré de toute autocensure. »
Françoise Audé, Positif, décembre 1981