Mahamat-Saleh Haroun, Aïcha Yelena, Garba Issa, Mahamat-Saleh Abakar
Mahamat-Saleh Haroun retourne chez lui, au Tchad, à l’occasion du décès de sa mère. Sur place, il entreprend des repérages pour son prochain film. Promenant sa caméra, il dresse un bilan des difficultés auxquelles se trouve confronté le cinéma au Tchad, et plus largement en Afrique.
« Les cinémas d’Afrique, pour continuer d’exister, doivent s’inventer une nouvelle économie, propre à leurs moyens. Avec notre petit budget, nous avons choisi de tourner en vidéo, un travail en toute liberté. C’est le cinéma vers lequel je tends, un cinéma de la sincérité, un cinéma qui nous ressemble, bref, un cinéma d’artisans qui n’ont que la passion de leur métier. »
Mahamat-Saleh Haroun, africine.org, 5 novembre 2003