Allemagne année zéro

Roberto Rossellini

Italie/Allemagne/France — 1947 — 1h12 — fiction — n et b — vostf — version restaurée

Titre original Germania Anno Zero SCÉNARIO ROBERTO ROSSELLINI, MAX KOLPÉ, SERGIO AMIDEI, D’APRÈS UNE IDÉE DE BASILIO FRANCHINA IMAGE ROBERT JUILLARD SON KURT DOUBROWSKY MUSIQUE RENZO ROSSELLINI, EDOARDO MICUCCI MONTAGE ERALDO DA ROMA PRODUCTION TEVERE FILM, SAFDI, DEUTSCHE FILM, UGC SOURCE BAC FILMS INTERPRÉTATION EDMUND MOESCHKE, ERNST PITTSCHAU, INGETRAUD HINZE, FRANZ-OTTO KRÜGER, ERICH GÜHNE

Berlin, au lendemain de la guerre. Âgé de seulement douze ans, Edmund essaie de faire vivre sa famille à l’aide de petits trafics. Au cours de l’un d’entre eux, il rencontre un de ses anciens professeurs, un ex-nazi, qui lui rappelle les principes qu’Hitler avait énoncés au sujet de l’élimination des faibles.

Grand Prix Locarno 1948

« Face sombre de l’Allemagne, aliénation nazie, héroïsme malade. Allemagne année zéro étonne par son dépouillement et la façon dont le film conserve sa liberté de flânerie, atone et grave, jusqu’à la déflagration finale, sans bruit. Il y a chez Rossellini un point de rencontre entre le hasard et les tensions souterraines qui habitent une société et un individu dans un présent donné. Alors se produit le choc, le scandale, l’incompréhensible, qui frappe les personnages comme la foudre, les condamne ou les sauve. »

Isabelle Potel, Libération, mai 2005